“Une réponse directe à la destruction du patrimoine”
Comme il est expliqué sur leur site internet, “il est possible de recréer virtuellement les objets perdus à travers […] le crowdsourcing“. Ainsi, le coordinateur du projet – Marinos Ioannides – le définit à El Pais comme “une réponse directe à la destruction du patrimoine“. Comme il l’explique ensuite :
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Si nous obtenons suffisamment de photographies et d’images numérisées, nous pourrons reconstituer les objets et créer des copies numériques. Ce musée virtuel permettra d’identifier les œuvres qui ont été volées et surtout de garder une trace de ces vestiges qui ont été massacrés.
Nous regroupons, sur le site, toutes les photos et tous les documents utiles permettant de restaurer virtuellement le Musée de Mossoul. Le but est de recréer des substituts numériques pour les différentes œuvres du musée.
Toute personne qui souhaiterait aider est la bienvenue. Nous travaillons avec la direction locale du Musée de Mossoul autant que possible. Toutes les données générées par ce projet seront disponibles gratuitement au public.
Si cette initiative est intéressante et louable, il convient néanmoins de rappeler que les dégâts commis par Daech sont moins importants qu’on ne l’a tout d’abord pensé. En effet, comme le rapporte Le Nouvel Obs, la grande majorité des objets présents au musée de Mossoul seraient de simples copies des œuvres originales.
