Il y aura 278 triangulaires au second tour des élections départementales – les résultats du premier tour rendaient possibles 328 triangulaires et une quadrangulaire. Un premier chiffre de 288 triangulaires avait initialement été annoncé mais ensuite corrigé par le ministère de l’intérieur.

Lire : Départementales : les chiffres-clés à retenir du premier tour
Les candidats avaient jusqu’à 16 heures mardi 24 mars pour déposer leur liste en préfecture. Un second tour aura lieu dans 1 905 cantons.
Droite et gauche sont divisés sur la stratégie à adopter face au Front national. Le parti de Marine Le Pen se trouvait en mesure de se qualifier dans 772 duels et 297 triangulaires, soit dans trois cantons sur cinq. Le bloc UMP-UDI et le Parti socialiste ont opté pour des stratégies différentes.
A l’UMP, Nicolas Sarkozy prône le « ni-ni » (ni Parti socialiste ni Front national) lors des duels gauche-FN et appelle tous les candidats UMP à se maintenir lors des triangulaires.
Dans les cantons où le candidat soutenu par Solférino est éliminé, le PS appelle à voter contre le FN, et donc pour le candidat républicain, quelle que soit son étiquette.
Au FN, il n’y a pas de désistement pour le second tour des élections départementales, dimanche 29 mars. Dans les faits, le parti lepéniste a fait une exception : Bollène dans le Vaucluse, où il s’est désisté pour la Ligue du Sud, le microparti d’extrême droite de Jacques Bompard, implanté dans le nord du département.
Mise à jour : Il y aura 278 triangulaires lors du second tour des élections départementales, et non 288 comme nous l’indiquions dans une précédente version de cet article.
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