François Hollande veut croire que la reprise est au coin de la rue. La baisse de l'euro, du pétrole et des taux d'intérêt crée effectivement un environnement plus favorable. Mais la destruction de l'appareil économique et industriel pendant la crise, tout comme les politiques d'austérité, empêchent une vraie reprise. Le chômage, qui touche désormais 5,2 millions de personnes (+ 0,4 % en février), et la précarité risquent de durer.
C'estC'est un discours qui commence à tourner en boucle dans toute l'Europe. De Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, au premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, en passant par le gouverneur de la banque d'Angleterre ou le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, tous se félicitent de la nouvelle situation en Europe. «La croissance revient », assurent les uns et les autres, s'appuyant sur la flopée d'indices dispensés chaque semaine.