Partager
Espace

Curiosity : il y a de l'azote sur Mars

Cette molécule indispensable à la vie a été détectée dans des roches analysées par le rover Curiosity dans une configuration biologiquement disponible.
réagir
curiosity
L'affleurement "John Klein" où a été prélevé un des échantillons analysés par Curiosity.
NASA / JPL-Caltech / MSSS

AZOTE. Après quelques semaines d’arrêt consécutives à un court-circuit, l’astromobile Curiosity de la Nasa a repris sa route sur la planète Mars, à l’assaut du Mont Sharp.  L’exploration continue et de nouvelles découvertes en ressortiront peut-être soutenant l’hypothèse que la planète Mars a dans le passé réuni les conditions nécessaires à l’émergence de la vie. Comme ces dernières analyses effectuées sur des roches martiennes qui ont permis de détecter de l’azote sous forme moléculaire, un élément indispensable à la vie et qui est retrouvé dans des molécules comme l'ADN ou l'ARN, qui contiennent le code génétique.

L’environnement du cratère a pu être habitable

En chauffant trois échantillons de roches martiennes prélevées sur trois sites différents dans la mini-laboratoire SAM (Sample Analysis at Mars), les scientifiques en charge de Curiosity ont identifié des de l’azote sous forme d’oxyde nitrique (NO). Cet élément proviendrait de la décomposition de nitrates au cours du chauffage. Or les nitrates sont des molécules qui contiennent de l’azote sous une forme utilisable par les êtres vivants. « Trouver une forme biochimiquement accessible de l'azote renforce la thèse selon laquelle l'ancien environnement martien du cratère Gale a pu être habitable », a déclaré Jennifer Stern du Goddard Space Flight Center, qui gère les activités du rover.

LAC. Les précédentes analyses menées par les ingénieurs en charge du rover ont révélé que le site d’atterrissage de l’astromobile était autrefois un lac alimenté par plusieurs rivières. La découverte d’azote (et aussi de méthane) biodisponible témoigne de l’habitabilité de cette zone autrefois. La présence de nitrates peut témoigner d’une ancienne trace d’activité biologique : sur Terre de nombreuses bactéries fixent l’azote atmosphérique sous formes de nitrates. Mais des processus géologiques comme la foudre ou les impacts de météorites peuvent également produire des nitrates. C’est d’ailleurs la piste envisagée par les experts de la Nasa. 

Commenter Commenter
à la une cette semaine

Centre de préférence
de vos alertes infos

Vos préférences ont bien été enregistrées.

Si vous souhaitez modifier vos centres d'intérêt, vous pouvez à tout moment cliquer sur le lien Notifications, présent en pied de toutes les pages du site.

Vous vous êtes inscrit pour recevoir l’actualité en direct, qu’est-ce qui vous intéresse?

Je souhaite recevoir toutes les alertes infos de la rédaction de Sciences et Avenir

Je souhaite recevoir uniquement les alertes infos parmi les thématiques suivantes :

Santé
Nature
Archéo
Espace
Animaux
Je ne souhaite plus recevoir de notifications