Sarkozy : le Tonton flingueur de la politique

Devant ses hôtes de la rue de Mirosmesnil, Nicolas Sarkozy se montre sévère et implacable sur la classe politique. De droite comme de gauche.

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Nicolas Sarkozy en mars 2013.
Nicolas Sarkozy en mars 2013. © CLOSON/ISOPIX / Sipa

Temps de lecture : 1 min

"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité." Longtemps mystérieux sur ses intentions, Nicolas Sarkozy ne s'en cache désormais plus. Oui, il veut revenir, par envie ou par devoir, et il le dit et le répète à chacun de ses visiteurs, des plus éminents aux plus modestes élus. "Il veut revenir, ce n'est plus une révélation", confie au Point Jean-Louis Borloo.

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Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher ont eu le même sentiment en rencontrant, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, l'ancien président, qui échafaudait devant eux des plans de retour et distribuait des bons et des mauvais points à la terre entière. Ceux qui croient qu'il a humainement changé depuis son départ de l'Élysée se trompent. Nicolas Sarkozy n'est jamais plus cruel et moqueur que dans ses invectives. François Fillon ("ce traître"), Laurent Wauquiez ("cet ingrat"), Xavier Bertrand ("un boudeur") et Jean-François Copé ("Harlem Désir de droite") sont ses cibles favorites. Ses saillies sont dignes des meilleurs dialogues d'Audiard. Plongée dans les coulisses du "77", là où Nicolas Sarkozy, le "Tonton flingueur" de la politique, travaille à son destin. Une enquête à lire dans le Point, à paraître jeudi 12 décembre.



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Commentaires (314)

  • Boarffff

    ... En effet, il n'a pas achevé de destructurer la droite française, de jeter les derniers centristes vers la gauche, et les derniers conservateurs vers le Front. Il est grand temps qu'il nous revienne pour terminer d'annihilier l'UMP, accompagné de son équipe de vainqueurs, les Buisson, Gaino et autres Morano ! Et puis, une bonne tranche de rigolade de temps en temps au milieu de la sinistrose franchouillarde, ça nous fera du bien...

  • jed86

    N Sarkozy fait vraiment un piètre analyste politique, il est obsédé par sa "petite personne" qui se prend pour le nombril du monde. Qu'il réalise que les Français n'ont pas voté pour F. Hollande, mais contre N. Sarkozy. Ce monsieur, homme d'argent et de pouvoir, ne fera pas autre chose que ce qu'il a fait en son temps. Et ce n'est pas ce que veulent les Français. Alors qu'il profite bien de sa retraite, malgré son jeune âge, et qu'il n'aggrave pas les ennuis de la France...

  • lion2a

    Beaucoup de personnes argumentent sur la dette publique sans savoir de quoi ils parlent.
    Quand on parle de ce qui fait la dette il faut se renseigner avant de dire des contre vérités la paie des fonctionnaires représente 48 % de son budget, la fonction publique territoriale(région département villes) a augmenté de 70 %, la fonction publique d'état de 14, 3 % et la fonction publique hospitalière de 53, 4 %. Analyse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’ IREF (Institut de recherches économiques et sociales). La France n'a pas assez d'argent pour payer les fonctionnaires d'ou son obligation d'emprunter chaque mois pour assurer la paie de ses fonctionnaires. Indépendamment des clivages droite gauche ceci est un fait inéluctable qui fait grimper la dette auxquels s'ajoutent les intêrets de la dette. Quand Sarkozy a fait baisser le nombre des fonctionnaires ceci s'est trouvé annulé par le fait que d'un autre côté les régions et les département ont embauché massivement (exemple la Corrèze, sous François Hollande, a fait passer les effectifs de la région de 831 salariés en fin 2007, à 1218 fin 2009, si vous reportez ce chiffre sous les 21 autres régions à gauche vous comprendrez mieux pourquoi la dette n'a cessé d'augmenter sous le quinquennat de Sarkozy). Donc pratiquement aucun effet sur la dette qui n'a cessé de croitre et ne cessera pas de croitre si personne à un moment donné ne tire dans la même direction. Il faut un peut d'objectivité dans un débat trop partie prix. En réalité, le déficit de l'Etat vient en partie de l'empilement administratif du territoire qui crée des doublons : communes, communauté de communes, cantons, départements, régions(pratiquement tous (tes) gouvernés par la gauche depuis de nombreuses années). Aujourd'hui, il y a des doublons très coûteux qui doivent être supprimés pour éviter le gaspillage de l'argent public.