Accéder au contenu principal
KENYA

L'un des assaillants de Garissa était un "brillant" étudiant en droit

Un des membres du commando shebab ayant mené l’attaque contre l’université de Garissa, tuant 148 personnes, a été identifié. Il s’agit d’Abdirahim Abdullahi, un Kényan d’ethnie somali, diplômé en droit et qualifié de "futur brillant juriste".

Un militaire kényan devant le campus de l'université de Garissa, le 2 avril 2015.
Un militaire kényan devant le campus de l'université de Garissa, le 2 avril 2015. Carl de Souza , AFP
Publicité

Il s’appelle Abdirahim Abdullahi : il est l’un des quatre membres du commando islamiste ayant attaqué jeudi 2 avril l'université de Garissa, faisant 148 morts. Selon le ministère de l'Intérieur du pays, le jeune homme était un Kényan d'ethnie somali, diplômé de la faculté de droit de Nairobi. "Il est originaire de la région de Mandera, située dans l'extrême nord-est du Kenya, frontalière de la Somalie", a également déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mwenda Njoka.

Abdirahim Abdullahi, tué dans l'assaut des forces de sécurité, était décrit par quelqu'un qui le connaissait bien "comme un futur brillant juriste", a-t-il ajouté. Son père, un responsable local d'une circonscription du comté de Mandera, "avait signalé aux autorités que son fils avait disparu [depuis 2013] et qu'il soupçonnait le garçon de s'être rendu en Somalie", a poursuivi Mwenda Njoka.

Les autorités kényanes tentent toujours d'identifier les corps de trois autres assaillants présumés, retrouvés à l'issue de 16 heures de siège, durant lequel 148 étudiants, trois policiers et trois militaires ont été massacrés.

>> À lire sur France 24 : "Les assaillants de l'université ont agi avec méthode et sarcasme"

Samedi soir, dans sa première allocution depuis la fin du siège, le président Uhuru Kenyatta a estimé que "contrer le terrorisme est devenu particulièrement difficile, car ceux qui le planifient et le financent sont profondément implantés dans nos communautés, et sont considérés comme des gens ordinaires et inoffensifs".

"La radicalisation qui engendre le terrorisme se déroule [...] au grand jour, dans les écoles coraniques, les maisons et les mosquées avec des imams sans scrupules", a-t-il mis en garde, appelant responsables religieux et communautaires, mais aussi les proches de "ceux qui radicalisent les jeunes", à les dénoncer. Le pays a entamé, dimanche, trois jours de deuil national.

Une famille raconte les dernières minutes de vie d'Elisabeth, abattue par les Shebab

Avec AFP

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine

Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l'application France 24

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.