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Coupe d'Europe de rugby : le Racing Métro éliminé

Le Racing Métro a été victime d'un très cruel scénario en s'inclinant à la dernière seconde d'un match fermé face aux Anglais des Saracens (12-11), en quart de finale de la Coupe d'Europe de rugby.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 05 avril 2015 à 16h34, modifié le 05 avril 2015 à 16h34

Temps de Lecture 2 min.

Le joueur du Racing, Henry Chavancy, pris dans la nasse des Anglais des Saracens, dimanche 5 avril.

Le Racing Métro a été victime d'un très cruel scénario en s'inclinant à la dernière seconde d'un match fermé face aux Anglais des Saracens (12-11), pour le premier quart de finale de Coupe d'Europe de son histoire, dimanche à Colombes.

Finalement, le club francilien, novice à ce stade de la compétition, s'est gâché tout seul sa fête, victime d'une terrible indiscipline couplée à une coupable maladresse. En tête à un souffle de la fin du match, les Racingmen ont encaissé une ultime pénalité de 40 mètres réussie sous les sifflets par l'Argentin Marcelo Bosch.

En face, les Saracens, bien que plus expérimentés, n'ont pratiquement rien montré. Mais, après s'être arrêtés en quarts en 2012, demies en 2013 et finale en 2014, ils poursuivent leur route européenne, en quête d'un premier titre.

Les Anglais rencontreront le 18 ou 19 avril un adversaire bien connu, Clermont, qu'ils avaient humilié l'an passé au même niveau de la compétition à Twickenham (46-6). L'ASM recevra cette fois, mais au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne qui, avec ses quelque 40 000 places, satisfait aux exigences de la compétition.

Premier quart continental

Les Saracens arriveront sans doute sur la pointe des pieds, autant car Clermont a brillé samedi en quarts face à Northampton (37-5) qu'en raison de leur terne partition débitée dimanche à Colombes, certes dans un contexte hostile.

Les Racingmen, eux, auront beaucoup appris de ce premier quart continental. Ils ont malgré tout écrit une page de la légende du club qui végétait il y a moins de dix ans dans les limbes de la Pro D2, avant d'être repris par l'ambitieux président Jacky Lorenzetti.

Ce dernier avait fait du front européen une de ses priorités et nul doute que les Ciel et Blanc seront animés la saison prochaine d'une rage de vaincre décuplée par le souvenir de ce match abandonné on ne sait trop comment.

Sans doute trouvera-t-on beaucoup d'éléments d'explication dans les 12 pénalités sifflées par le tatillon arbitre gallois Nigel Owens en faveur des Saracens. Quatre ont été converties au pied par Charlie Hodgson (2), Alex Goode (1) et donc Bosch (1).

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Les 16 ballons tombés ou perdus ont aussi coûté très chers aux hommes de Laurent Labit et Laurent Travers, les empêchant de valider leurs nombreux temps forts.

Match heurté

On a donc principalement assisté à un match heurté et faisant comme attendu la part belle aux gros bras des paquets d'avants.

A ce jeu, la mêlée fermée du Racing a d'abord été bousculée, à l'image de la pénalité concédée d'entrée par le pilier droit Luc Ducalcon et réussie par Hodgson.

Mais elle s'est ensuite bien repris. C'est d'ailleurs derrière cette phase de jeu que le numéro 9 Maxime Machenaud a inscrit le seul essai de la partie, en s'engouffrant dans un trou de souris (27e).

Mené 6 à 5 à la pause, le Racing pouvait se reposer sur une muraille en défense mais souffrait d'une attaque hoquetante.

L'écart grimpait à 9-5 après une nouvelle faute au sol (47e) mais l'apport du banc permettait peu à peu au Racing de faire pencher la balance de son côté. Les Ciel et Blanc viraient même en tête à moins de dix minutes de la fin sur un tir au but réussi de Machenaud (11-9).

Un souffle d'euphorie parcourait alors Colombes. Jusqu'à ce que cette ultime faute de Fabrice Metz au sol ne douche tous les espoirs.

Le Monde.fr avec AFP

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