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La reconnaissance d’Israël ne fera pas partie de l'accord sur le nucléaire iranien

Barack Obama a répondu à Benyamin Nétanyahou, qui avait exigé que tout accord final comporte la reconnaissance « claire et sans ambiguïté » par la République islamique du droit à l'existence de l'Etat hébreu.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 07 avril 2015 à 01h19, modifié le 07 avril 2015 à 08h43

Temps de Lecture 1 min.

Benyamin Nétanyahou et Barack Obama, en octobre 2014.

Le président américain, Barack Obama, a estimé, lundi 6 avril, que demander à l'Iran de reconnaître l'Etat d'Israël dans le cadre de l'accord naissant sur son programme nucléaire serait une « erreur de jugement fondamentale ». Au lendemain de l'annonce de l'accord d'étape, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait exigé que tout accord final comporte la reconnaissance « claire et sans ambiguïté » par la République islamique du droit à l'existence d'Israël.

Barack Obama, qui a engagé une offensive politique pour convaincre le Congrès de lui laisser les mains libres jusqu'au 30 juin, date avant laquelle l'accord avec Téhéran doit être finalisé, a indiqué à la radio publique américaine que cette demande va au-delà du cadre des discussions en cours :

« Dire que nous devrions conditionner le fait que l'Iran n'acquiert pas l'arme nucléaire à un accord vérifiable dans lequel l'Iran reconnaîtrait Israël, cela revient à dire que nous ne signerons aucun accord, à moins que la nature du régime iranien ne change complètement. Et c'est, je pense, une erreur de jugement fondamentale. »

Nature du régime iranien

Il a également ajouté que l'Iran devait cesser de menacer Israël et de s'immiscer dans des conflits au Moyen-Orient, mais a tenu à séparer le rôle de Téhéran dans la région et l'accord de principe conclu jeudi dernier :

« Nous ne souhaitons pas que l'Iran se dote de l'arme atomique justement parce que nous ne pouvons pas anticiper la nature du changement du régime. Si soudain l'Iran se transformait en pays comme l'Allemagne, la Suède ou la France, alors il y aurait des discussions d'une autre nature sur ses infrastructures nucléaires. »

Le chef de la majorité républicaine du Sénat américain, Mitch McConnell, a de son côté dénoncé lundi des concessions de l'administration Obama à l'Iran et a confirmé que le Sénat aurait son mot à dire sur l'accord final en préparation. Une proposition de loi doit d'ailleurs faire l'objet d'un vote à la commission des affaires étrangères du Sénat le 14 avril. Elle forcerait Barack Obama à donner soixante jours au Congrès pour examiner et éventuellement bloquer, par un vote, tout accord sur le nucléaire.

Le Monde.fr avec AFP

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