Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
La rédaction d'i>Télé a rencontré Laurent, agent de maîtrise de la ville de Montrouge. Le 8 janvier dernier, l'homme intervenait sur un accident de la circulation et discutait avec Clarissa Jean-Philippe, policière municipale, lorsque cette dernière a été abattue par Amedy Coulibaly, le preneur d'otages du supermarché casher de la porte de Vincennes.
Selon la chaîne d'information en continu, Laurent aurait tenté de neutraliser le terroriste, en vain. Il raconte ne pas avoir réalisé tout de suite ce que se passait lorsque Amedy Coulibaly s'est approché d'eux et a commencé à tirer. "J'ai tapé sur le bout du canon en lui disant : mais arrête tes conneries, avec ce qui s'est passé hier, c'est pas une blague à faire", lui a-t-il lancé, pensant qu'il s'agissait d'une arme factice. La veille, les frères Kouachi, complices de Coulibaly, avaient décimé la rédaction de Charlie Hebdo.
"L'arme s'est enrayée"
Quand Laurent se rend compte de ce qui se passe, deux personnes sont déjà à terre, son collègue, lourdement blessé, et la policière municipale, Clarissa Jean-Philippe, qui succombera à ses blessures. L'homme a ensuite commencé à se battre avec Amedy Coulibaly. "Sans aucune expression, sans haine, sans rien, il a dit comme ça militairement : Tu veux jouer, tu vas crever", a-t-il confié à i>Télé.
Le terroriste a fini par mettre en joue Laurent avec un pistolet, avant de s'enfuir en courant. "J'ai cru pendant des mois qu'il m'avait épargné", explique-t-il. Mais en réalité, "l'arme s'est enrayée". Le lendemain, Amedy Coulibaly a fait irruption, lourdement armé, dans un supermarché casher de la porte de Vincennes à Paris, tuant quatre personnes.
Afin d'eviter toute "provocation". ?
Ou tout "risque" pour les tueurs des villes !
Merci qui ?
"Pragmatisme", Elle a dit pragmatisme, est ce que j'ai une gueule de pragmatisme ? Cela vaudrait mieux en effet que les simagrees incantatoires du processionnaire impénitent pour notre gouverne-ment...
"on peut aussi partir du principe que braquer un flingue sur un policier est une agression armée et relève de la légitime défense"... Braquer une arme, même factice, sur qui que ce soit, poicier ou non, justifie la légitime défense.
... Il se serait fait descendre avant même d'avoir pu tirer une fois. Et de nombreuses vies auraient été épargnées. Je ne défends pas la police américaine, dont l'esprit de cow boy est sans doute responsable de nombreuses bavures, mais c'est un constat. Si on part du principe qu'il n'existe pas d'adulte assez idiot pour braquer un pistolet factice sur un policier, alors on peut aussi partir du principe que braquer un flingue sur un policier est une agression armée et relève de la légitime défense. Et donc, qu'ils devraient avoir eux aussi l'autorisation de tirer sans poser de questions dans ce genre de cas. Si l'arme ne s'était pas enrayée, les 3 policiers seraient morts !