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La guéguerre continue entre les Taxis et UberPOP. Les taxis ont annoncé jeudi qu'ils avaient lancé un "ultimatum" de 15 jours au gouvernement de Manuel Valls pour qu'il mette fin au "travail dissimulé" que représente à leurs yeux le service UberPOP de l'entreprise américaine Uber en France. Dans un communiqué commun, 14 organisations professionnelles ont prévenu que "sans réponse sous quinze jours, elles prendraient les mesures nécessaires pour préserver leur profession et leur avenir".
Ce développement intervient alors que le 31 mars, la cour d'appel de Paris a reporté sa décision concernant UberPOP et n'a pas prononcé de mesure d'interdiction à titre conservatoire comme demandé devant le tribunal de commerce. Uber a en outre obtenu récemment la transmission de trois questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel. UberPOP est l'un des services proposés par Uber sur son application pour téléphone mobile. Il met en relation des particuliers et des conducteurs non professionnels, une activité interdite et visée par la loi Thévenoud du 1er octobre 2014 qui a renforcé les sanctions.
"Grève fiscale"
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Uber a déjà été condamné en correctionnelle à 100 000 euros d'amende, mais a fait appel et a continué à proposer UberPOP. Le géant californien est aussi passé à l'offensive à Bruxelles, déposant des plaintes contre la France, l'Allemagne et l'Espagne. "Conscientes que des procédures sont actuellement en cours, traînées en longueur par la société Uber (...), les organisations professionnelles de taxi ont décidé d'interpeller officiellement le Premier ministre pour comprendre pourquoi le gouvernement, les services de l'ACOSS-URSSAF ou fiscaux ne sanctionnent pas de façon plus radicale les travailleurs clandestins", ont indiqué les organisations.
Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du taxi (FNDT), explique qu'ils mettent "en demeure le Premier ministre de faire respecter les lois républicaines, à savoir de faire stopper le travail dissimulé". "Nous lui donnons un ultimatum de 15 jours pour essayer de trouver une solution à ce problème", a indiqué Didier Hogrel. À défaut, les taxis envisagent des actions de "grève fiscale, de grève de charges sociales", a-t-il détaillé, mais "pas de mouvements de rue spectaculaires, qui nous rendent plus impopulaires qu'autre chose".
Nous vivons dans un pays marxisant à outrance et ça commence à se voir. Je souhaite qu'uber gagne
C'est super, qui dira le contraire... !
Mais c'est l'un des aspects de la société de troc organisée à moindre coût qui se met en place suite à l'appauvrissement... du pays par la fiscalité socialiste. En réalité il y a plusieurs secteurs concernés et pas seulement le secteur des transports individuels, encore merci les socialistes.