Charte Anticor : à Mèze Gilles Phocas persiste et signe

Non cumul des mandats, transparence, reconnaissance de l'opposition, participation citoyenne aux décisions importantes et suspension de tout élu coupable de faits incompatibles avec la probité. Jeudi soir, Gilles Phocas s'est engagé à respecter tous les critères de la charte Anticor.

« La campagne nationale Anticor est relayée par une cinquantaine de groupes locaux, indique Christophe Hébert, président départemental de l'association. Cette somme d'engagements doit nous permettre de lutter contre les atteintes à la probité. L'origine de cette action date du choc de 2002 (Résultats du premier tour des présidentielles, NDLR). Un collectif citoyen a mis en œuvre une démarche contre l'idée du tous pourris. Un cadre a alors été créé. » Actuellement, cinq candidats ont démarché l'association dans l'Hérault.

« Cela correspond à mon personnage, souligne Gilles Phocas. Les gens n'ont plus confiance dans les personnages politiques, surtout au plan national mais aussi au niveau local. Les Mézois sont obligés de dépenser 450 euros le mètre carré pour s'acheter un terrain tandis que leur premier magistrat trouve d'autres solutions. Au niveau local, transparence, formation des élus et respect de l'opposition ne sont pas respectés. Quant à la corruption, c'est à la justice de se prononcer. Lorsque un élu est en place depuis longtemps, il prend des mauvaises habitudes. La charte prévoit d'ailleurs un maximum de deux mandats. »

À l'aube de la campagne électorale, la signature de cette charte sonne comme une déclaration de guerre.