L'UMP nouvelle formule se convertit à la parité
Les membres du futur bureau politique du nouveau parti seront élus sur des listes "chabadabada". Une petite révolution pour l'UMP.

Petite révolution à l'UMP. L'instance dirigeante du nouveau parti qui sera porté sur les fonts baptismaux le 30 mai prochain sera paritaire, a annoncé mardi Nathalie Kosciusko-Morizet. "Tout le monde est d'accord pour que le bureau politique soit paritaire", s'est réjouie la vice-présidente de l'UMP à l'issue d'un bureau politique qui a examiné les conclusions de la commission chargée d'élaborer les statuts du nouveau parti.
Concrètement, les futurs membres du "BP" seront élus à la proportionnelle par le congrès sur "des listes chabadabada" -un homme/une femme-, et ce dès le 30 mai prochain. Le principe de parité ne s'appliquera toutefois pas aux "membres de droit" du bureau politique (anciens Premiers ministres, anciens dirigeants du parti...). "Il y a eu un débat assez surréaliste à l'issue duquel il a été décidé que les membres de droit n'avaient pas de sexe", a souri NKM.
Les patrons des fédérations départementales élus par les militants
Les statuts du nouveau parti -qui devrait être rebaptisé "les Républicains- doivent encore être validés par le BP le 5 mai, puis soumis au vote du congrès qui se réunira à La Villette le 30 mai. Principale nouveauté de ces statuts, voulue par Nicolas Sarkozy: l'élection des patrons des fédérations départementales par les militants. Les secrétaires départementaux seraient quant à eux désignés directement par le président du parti. Un pouvoir discrétionnaire qui fait tiquer dans le camp Juppé, où on préférerait que ces nominations soient également soumises au bureau politique du parti.
La date des élections internes fait quant à elle encore débat et devrait être tranchée le 5 mai: elles pourraient se tenir avant ou après l'été. Autre sujet qui reste ouvert: la composition exacte du bureau politique, et notamment le nombre de membres, qui devrait tourner autour de 80.
Les nouveaux statuts devraient par ailleurs rendre impossible l'investiture d'un élu qui ne seraient pas à jour de cotisation. Afin de mettre fin aux impayés serait ainsi mis en place un système de prélèvement automatique des cotisations pour les élus. Pour inciter les présidents de fédération à recruter davantage d'adhérents, ceux-ci se verraient également fixer des objectifs. Une fois celui-ci atteint, les recettes tirées de toute adhésion supplémentaire viendraient alimenter directement les caisses de la fédération au lieu de passer par Paris.
Source: JDD papier

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