En 2014, elles ne représentent que 36% des premières demandes d’asile en France. Les femmes correspondent pourtant à environ la moitié des personnes ayant bénéficié de la protection de l’OFPRA (Office français de Protection des Réfugiés et des Apatrides), qui a rendu ce jeudi son rapport d'activité pour 2014. Ces femmes bénéficient de l'asile en France soit par l’octroi du statut de réfugié soit, le cas échéant, via un mécanisme de protection subsidiaire. Dans un contexte de conflits armés, et même en temps de paix dans certaines régions (voire selon différentes ethnies), les femmes fuient de par le monde. Certaines s'exilent aux côtés de leurs proches, d'autres tentent précisément de leur échapper. Les risques de viols (souvent impunis), de mutilations sexuelles (notamment l'excision), de mariages forcés et plus généralement de violences sont les causes d'un parcours de combattante. Au sens propre.
La part des femmes dans la demande de protection internationale a notablement cru dans les années 2000 après la l
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