Dialogue social: une réforme a minima

Présenté ce mercredi, le projet de loi du ministre du Travail, François Rebsamen, est loin des ambitions de départ et des réformes voulues par Bruxelles.
Passer la publicité Passer la publicité«Lever des verrous à l'embauche.» Après s'être attaqué au coût du travail avec le pacte de responsabilité, François Hollande avait tracé, en août dernier et sous la pression de Bruxelles, un objectif ambitieux de simplification du droit du travail. Il faut bien constater qu'on est loin du compte, à l'heure où le ministre du Travail, François Rebsamen, présente ce mercredi son projet de loi «relatif au dialogue social et à l'emploi» en Conseil des ministres. Après l'échec, en janvier, des négociations sur le sujet entre le patronat et les syndicats, le gouvernement a choisi de reprendre la main. Mais en étant beaucoup plus mesuré. Loin des déclarations présidentielles de l'été dernier, le ministre du Travail parlait la semaine dernière de «loi de progrès social (…) dans la lignée de nos grandes lois sociales», devant les députés socialistes. Un tout autre programme donc.
Le constat de la situation, détaillé dans le préambule du projet de loi, ne manque pas de pertinence. «La qualité du dialogue social peut être largement améliorée», y écrit le ministère du Travail. Et de critiquer «la sédimentation dans le temps» de règles et d'obligations qui, c'est un comble, «n'assurent pas de manière suffisante la représentation effective de tous les salariés». Notamment dans les petites entreprises. En conclusion, ces règles «peuvent être simplifiées pour être rendues plus efficaces».
Problème: la réponse apportée au bilan ainsi dressé manque sa cible. «Le gouvernement fait 80% du chemin, mais les 20% restants nous manquent cruellement», lâche-t-on, dépité, au Medef. L'Union professionnelle des artisans (UPA) se dit au final «mi-figue mi-raisin». La CGPME est plus tranchée: «Le projet gouvernemental alourdit davantage encore le millefeuille social.»
Retrouvez l'intégralité de cet article dans Le Figaro à paraître mercredi 22 avril, et sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Figaro Premium.
C Di
le
Moi président de la république... ne sait où donner de la tête ! après trois ans, la situation de la France est de plus en plus catastrophique ! Mais cela ne gène aucunement moi je ! Il continue à commémorer, à célébrer, à être sur les plateaux de télévision, des conférences qui ne servent à rien, les voyages en "AIR SARKO ONE" et jamais il ne parle pas des vrais sujets qui intéressent les français à savoir : le chômage qui continue ; la précarité de plus en plus intolérable ; l'insécurité grandissante ; les taxes de plus en plus lourdes ; les impôts toujours au plus haut. Voilà le bilan des 3 ans, de moi président de la république... !!!
Heph 51
le
Ce gouvernement ne peut plus rien faire parce qu'il n'a plus de majorite au parlement et les syndicats refusent systematiquement toutes nouvelles reformes en l'etat.
La France est vraiment sclerosee.