Montebourg a un trésor de guerre pour venir en aide à PSA

Le ministre a évoqué 100 milliards de participations dans des entreprises privées dont l'État pourrait se séparer d'une petite partie afin de venir en aide à des entreprises en difficulté.

Le Point Auto

Montebourg précise à la fois la tractation avec Dongfeng et les réserves pour venir en aide aux entreprises en difficulté.
Montebourg précise à la fois la tractation avec Dongfeng et les réserves pour venir en aide aux entreprises en difficulté. © MARTIN BUREAU / AFP

Temps de lecture : 1 min

L'État français se prononcera sur une éventuelle participation à l'augmentation de capital du constructeur automobile PSA en temps voulu, a indiqué vendredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

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"La question" d'une éventuelle entrée de l'État au capital de PSA "se posera certainement, mais pour l'instant laissons les entreprises discuter entre elles", a indiqué le ministre interrogé sur BFMTV. "L'État décidera quand nous aurons la connaissance de la nature exacte de l'accord entre Dongfeng et PSA", a-t-il ajouté, répétant que "la ligne rouge, c'est que PSA reste français".

"L'État a l'argent pour faire beaucoup de choses, surtout en matière industrielle", a assuré M. Montebourg. Il a fait valoir les 100 milliards d'euros de participations dans des entreprises dont dispose l'État, qui peut s'en séparer "à dose homéopathique" pour se "constituer des moyens d'action pour entrer au capital d'autres entreprises".

L'Américain General Motors a annoncé jeudi son intention de céder sa part de 7% dans le capital de PSA qui a lui-même annoncé travailler sur une augmentation de capital et étudier une entrée au capital du chinois Dongfeng.

L'hypothèse d'une entrée de l'État au capital du constructeur, parallèlement à celle de Dongfeng, est évoquée depuis des mois. Une telle initiative permettrait de maintenir PSA sous pavillon français.

L'État a déjà un pied au sein du constructeur : il a apporté il y a un an une garantie à sa filiale bancaire d'un montant maximal de 7 milliards d'euros d'ici fin 2015, et a obtenu en échange l'arrivée d'un homme de confiance, Louis Gallois, au conseil de surveillance du groupe automobile.

PSA et Dongfeng ont déjà une coentreprise, DPCA, qui exploite trois usines à Wuhan (centre-est de la Chine).



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Commentaires (11)

  • thirigol_18

    Depuis l'arrivée de ce ministère du redressement productif combien d'emploi ont ils été sacrifiés ? Et surtout combien ont ils été pérennisés c'est à dire sauvés d'une destruction à long terme. Assurément très peu. Comment un constructeur chinois dont on ne sait pratiquement rien sur les pratiques occultes peut elle prendre pied dans une entreprise française alors que les amitiés socialistes de la famille Peugeot ont permis d'écarter l'appétit de deux poids lourds mondiaux de l’automobile a savoir les groupes Toyota et VW. Le groupe PSA est mal en point et en peu de temps la capitalisation boursière de cette entreprise s'est effondrée. Tout cela est du à une vision stratégique des dirigeants catastrophique. Ph Varin dont les relations avec la famille est des plus mauvaise aurait du être remercié depuis longtemps au lieu de polémiquer sur sa retraite chapeau qui au final aurait rapportée quelques subsides à l’État. Bien au contraire à grand renfort de communiqués de presse l'arrivé prochaine de l'un des fossoyeurs du groupe Renault impliqué directement ou indirectement dans un scandale retentissement et surtout du groupe ou la pression sur les salariés est tel que un nombre non négligeable de cadres ou non se sont suicidés.
    Pour conclure la mafia des incapables a encore un grand avenir. Ce que Sarkozy a rêvé de faire les socialistes le font et sans honte de tourner le dos aux promesses de campagne.

  • bzep

    C'est normal un fleuron comme psa ne doit pas tomber dans les mains majoritaires d'un étranger, je vois qu'ici on est souvent nationaliste mais pas toujours comme il le faudrait ! Que ceux qui critique toujours tout aille voir l'actionnariat de VW !

  • J-P L

    Ces aides d'état pourraient être considérées illégales par l'Union européenne … et les autres constructeurs. Montebourg semble ignorer le mauvais exemple de la SNCM. Mais ni la démagogie, ni le clientélisme n'ont de prix … si ce n'est pour le contribuable.