Deux jours hors du temps avec les mollahs iraniens
Ce soir et mercredi à Genève (cinémas du Grütli), mardi à Pully (City Club), rencontre avec le cinéaste Mehran Tamadon.
La laïcité est-elle une «dictature» déguisée? Les femmes non-voilées seraient-elles aussi néfastes qu'un «virus»? Ils en sont convaincus, les quatre mollahs iraniens qui ont pourtant accepté l'impensable: partager pour deux jours la maison d'un compatriote athée, le réalisateur Mehran Tamadon. Sous l'œil omniprésent de la caméra, ils ont prié, mangé, blagué… et débattu avec cet hôte impie de l'opportunité ou non de fixer des règles de vie commune dans le salon, où chacun se sentirait respecté et disposerait d'un espace de liberté. Paradoxe absolu: ces quatre religieux se sont ainsi prêtés au jeu du pluralisme pour tenter de le discréditer.