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Cyclisme : Froome est « libéré de sa maladie affaiblissante »

Les adversaires de Chris Froome ont du souci à se faire. Le coureur britannique qui avait survolé le Tour de France vient d'annoncer qu'il était « libéré de la maladie affaiblissante de la bilharziose ».

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Publié le 13 décembre 2013 à 15h33, modifié le 13 décembre 2013 à 18h54

Temps de Lecture 1 min.

Chris Froome, le 20 juillet à Semnoz, en Haute-Savoie.

Les adversaires de Chris Froome ont du souci à se faire. Car la bonne nouvelle que vient d'annoncer le vainqueur du Tour de France 2013 à la presse de son pays sonne comme un mauvais présage pour ses adversaires.

Le Britannique, qui avait survolé la Grande Boucle, vient en effet d'annoncer qu'il était guéri d'une maladie parasitaire qui l'handicapait depuis plus de quatre ans.

« Enfin, je suis libéré de la maladie affaiblissante de la bilharziose », a-t-il confié au quotidien anglais The Independent dans son édition de vendredi. La bilharziose est une maladie tropicale parasitaire, qui est provoquée habituellement par le contact avec de l'eau contaminée, surtout en Afrique.

Chris Froome n'a pas attrapé ce parasite dans le peloton ni sur les bords de la Tamise. Agé de 28 ans, le coureur est né au Kenya. Et sur les routes du Tour de France, cet été, comme en 2012 où son équipe, Sky, lui avait demandé d'appuyer un peu sur les freins pour laisser gagner son chef de file, Bradley Wiggins, il n'avait pas vraiment semblé « affaibli » par l'infection.

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« LES AUTRES VONT SOUFFRIR ENCORE PLUS »

Il a toutefois expliqué qu'il était soulagé d'apprendre qu'il s'en était enfin débarrassé. « J'ai passé un test quand je suis revenu du Kenya récemment, et c'est la première fois que le résultat est négatif depuis le diagnostic [en 2009]. Ce sont de fantastiques nouvelles pour moi. Je ne vais plus devoir m'inquiéter de cela. Ça devrait être fini maintenant. »

En juillet, lors de la 100e édition du Tour de France, Chris Froome avait suscité l'étonnement en réalisant des performances en montagne dignes des grandes heures de Lance Armstrong, l'ex-septuple vainqueur déchu du Tour de France. 

Quarante-six ans après la mort de son compatriote Tom Simpson sur les pentes du mont Ventoux, le Britannique terrassait ses adversaires grâce à une fréquence de pédalage encore plus soutenue que celle imprimée par l'Américain dans les années 2000. « Je souffre au moment où je le fais. Mais je me dis que si je souffre, les autres vont souffrir encore plus », avait commenté le maillot jaune après sa prouesse dans le Mont Chauve. 

Face à un Foome désormais débarassé de sa « maladie affaiblissante », « les autres », tous les autres, peuvent se préparer à « souffrir encore plus » en 2014. 

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