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Pendant 18 ans, Christian Cambier, gestionnaire de fortune indépendant, a été mandaté par l’Institut de France, la maison mère des cinq académies, pour gérer une partie de ses fonds. Aujourd’hui président de Swiss Life Gestion Privée, il s’ouvre sur un système qui a causé des dizaines de millions d’euros de pertes.
Le Point.fr : «L'absence de véritable stratégie s'est traduite par des pertes de plusieurs millions d'euros», dénonce la Cour des comptes dans son rapport. Qui est responsable de ces pertes ?
Christian Cambier : La commission d’académiciens chargée du suivi de notre gestion. Ils donnaient des instructions aux gestionnaires tous les mois, presque toujours à contre-courant. En 2007, à leur demande, j’ai dû investi...
Si les fonctionnaires avaient des dons, ou une bonne formation de financier, ça se saurait et ils ne seraient pas fonctionnaires !
Le peuple va t'il enfin exiger la fin des gaspillages publics et que la justice impose réparation à et de ses nantis. Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit sauf en France qui se dit le pays des droits de l'homme !
Je n’entends pas polémiquer sur l’ensemble des propos pour le moins belliqueux de M. Cambier, qui me met en cause dans mes fonctions de chancelier de l’Institut de France et dont je conteste la réalité des accusations, mais également la sincérité. Il m’apparait simplement utile de rappeler que : 1 : c’est la commission administrative centrale qui a décidé de la sortie du gestionnaire Prigest ; 2 : l’Institut de France est placé sous le contrôle de la Cour des comptes, qui a effectivement exercé ses prérogatives tout au long de mon mandat ; 3 : l’Institut a annoncé que les recommandations de la Cour des comptes seraient suivies d’effet et elles le seront ; 4 : les conditions dans lesquelles j’ai été renouvelé au poste de chancelier, en ma présence, sont exemptes de toute critique, la procédure ayant été suivie à la lettre.
Gabriel de Broglie