EXCLUSIF. Julien Coupat : "Le cynisme de nos gouvernants est inoxydable"
Par Aude Lancelin
Publié le , mis à jour le
Fresque représentant Julien Coupat DEMEURE DU CHAOS
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Alors que son affaire redémarre, le principal inculpé dans l’affaire de Tarnac, Julien Coupat, répond aux questions de "L'Obs" sur son avenir judiciaire, la loi sur le renseignement et la France de l’après-Charlie.
Il ne s’était pas exprimé dans la presse depuis 2009. Après avoir été incarcéré six mois pour des accusations de "terrorisme", Julien Coupat était devenu à gauche un des plus puissants symboles d’une dérive autoritaire du pouvoir sarkozyste, accusé de monter en épingle une affaire de sabotage de caténaires SNCF pour créer un "ennemi intérieur". Leader intellectuel du groupe de gauche radicale dit "de Tarnac", il n’avait pas cessé depuis de dénoncer une manipulation policière, menant une rude bataille judiciaire aux côtés des autres inculpés.
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On le sait désormais, le quinquennat socialiste n’aura pas inversé la tendance. Deux jours après le vote par l’Assemblée de la loi sur le renseignement, Julien Coupat, 40 ans, s’est donc vu signifier, le 7 mai dernier, une demande de renvoi en correctionnelle pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", aux côtés de deux jeunes femmes, parmi lesquelles sa compagne Yildune Lévy. Un certain François Hollande, alors…
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