Rachida Dati s'estime victime d'une cabale dans son camp

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    Rachida Dati s'estime victime d'une cabale dans son camp
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La Dépêche du Midi

Rachida Dati est furieuse… notamment contre son propre camp. L'ex-ministre de la Justice a été épinglée par la Cour des Compte en janvier dernier, et l'on apprend ces jours-ci qu'on lui reproche 9 000 € de dépenses indues, notamment des vêtements, et 180 000,00 € de dépenses de communication quand elle était au ministère.

Rachida Dati l'affirme : «Le ministère de la Justice ne m'a jamais financé de dépenses personnelles ou acheté un quelconque vêtement».

Et elle contre-attaque : «J'en ai parlé à Nicolas Sarkozy, je sais que son entourage… Rappelez-vous en 2010, ils ont failli me faire tomber, ils n'ont pas réussi parce que la justice était de mon côté», a-t-elle souligné. Rachida Dati était alors soupçonnée par des proches de Nicolas Sarkozy de distiller des rumeurs sur le très médiatique couple Nicolas-Carla. «Je ne laisserai pas faire. S'ils veulent me qualifier, comme certains dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, de voleuse de poules, d'arabe, de beurette… Certains me traitant de Zoubida… Maintenant stop ! Sans vous parler des attaques sexistes. Si on veut me ramener sur le fric, sur le bling-bling, ça va, mais ce n'est pas le cas», a fustigé Rachida Dati.

Jusqu'où ira la contre-attaque de cette femme manifestement blessée ?

«Je n'ai jamais rien dit, on m'a proposé d'écrire des livres, j'ai toujours refusé mais maintenant, trop c'est trop !», a-t-elle menacé.

Elle a aussi annoncé une plainte en diffamation contre Le Point. Enfin, elle a sommé Pierre Giacometti, conseiller de Nicolas Sarkozy, de s'expliquer sur les marchés qu'il détenait alors auprès de certains ministères, dont le sien, obtenu selon elle «à leur insu». Quelque 180 000 euros auraient, selon la Cour des comptes, servi à des dépenses de communication dans le cadre de contrats passés avec la société GiacomettiPéron. Cela dit, si elle enrage contre ses anciens amis politiques, Rachida Dati n'oublie pas au passage d'égratigner la gauche et en même temps, les femmes et ministres qui lui ont succédé : «Pour être défendue contre toute polémique, il vaut mieux s'appeler Christiane Taubira ou Najat Vallaud-Belkacem et être à gauche !»