Les Décodeurs et Pixels ont analysé 193 jeux vidéo adaptés de films depuis 2008, pour comparer leurs classifications respectives par les autorités de régulation du jeu vidéo (le PEGI européen) et du cinéma (le CNC français).
Parce qu’ils mettent en scène des combats entre (super)humains, les jeux vidéo Marvel héritent systématiquement d’un classement PEGI égal ou supérieur à 12. Iron Man 2 est monté jusqu’à 16 sur consoles de salon, pour « violence d’apparence réaliste ».
Etonnamment, peu de jeux vidéo Star Wars ont vu le jour ces dernières années, et quand il y en a eu, c’était soit sur mobiles et tablettes – donc hors du prisme du PEGI – soit pour s’écarter du canon de l’univers et donner naissance au Pouvoir de la force 2, un épisode sombre et destructeur consacré à un disciple de Dark Vador.
Moins souvent adaptés que les Marvel, les films DC Comics donnent eux aussi lieu à des jeux vidéo comportant des scènes de combat. A noter que la trilogie Batman Arkham, inspirée des comics mais qui surfe sur le succès et la patte des films de Christopher Nolan, est étiquettée PEGI 16.
Le PEGI ne sanctionne jamais l’aventure ni l’escalade, mais les combats, si, et le professeur Indiana Jones n’étant pas le dernier à en venir aux mains, ses jeux vidéo sont pénalisés.
Sans surprise, la saga Alien, l’une des rares à avoir vu certains épisodes interdits aux moins de 12 ans au cinéma, donne des PEGI élevés en jeu vidéo, que ce soit pour les épisodes orientés action ou survie.
Harry Potter, en raison de ses combats de magie et de la représentation de blessures légères, hérite presque systématiquement d’un label « + 12 ».
Cas atypique que celui du Seigneur des anneaux : les jeux ne sont pas sortis en même temps que les films, et prennent donc des libertés, comme celle d’aller vers une « dark fantaisy », plus sombre et plus sanglante, d’où la différence de classement.
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