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Sept ans après la faillite de Lehman Brothers, son ex-patron réapparaît

Dick Fuld, que l’on surnommait le « gorille » à cause de ses méthodes de management musclées, a fait sa première apparition publique depuis la faillite de la banque en 2008

Par  (New York, correspondant)

Publié le 28 mai 2015 à 23h47, modifié le 29 mai 2015 à 12h44

Temps de Lecture 1 min.

Richard Fuld, le 22 janvier 2007 à Washington.

Dick Fuld, l’ex-patron de Lehman Brothers, a fait jeudi 28 mai sa première apparition publique depuis la faillite de la banque en 2008. Celui que l’on surnommait le « gorille » à cause de ses méthodes de management musclées est intervenu lors de la Marcum MicroCap Conference, un rendez-vous annuel pour les petites capitalisations, qui s’est tenue dans un hôtel de New York.

En chemise, avec une cravate bleu profond, M. Fuld, 69 ans, a commencé son allocution par une plaisanterie. Alors que son hôte rappelait qu’il n’avait plus pris la parole depuis presque sept ans, il a confirmé cette absence, tout en soulignant qu’elle n’incluait pas ses « moments merveilleux [passés] devant le Congrès ». Le très controversé patron de Lehman Brothers avait en effet été auditionné pendant des heures devant les parlementaires américains pour donner sa version de la faillite de la banque.

M. Fuld n’a pas pu s’empêcher de se livrer à quelques remarques sur la crise de 2008 qui, selon lui, a été causée par une « tempête parfaite », une combinaison exceptionnelle de conditions défavorables. Il a notamment pointé la responsabilité du gouvernement de l’époque qui a abaissé les standards pour accorder des prêts immobiliers, permettant aux emprunteurs d’utiliser les hypothèques sur leur logement « comme un distributeur de billets de banque », ajoutant que la crise n’a pas été provoquée par une cause unique, mais par tout un ensemble de facteurs.

L’ex-PDG a avoué qu’il ne se passait pas un jour sans qu’il ne pense à Lehman, mais qu’il était temps désormais de passer à autre chose. « Ce qui compte ce n’est pas de savoir si vous frappez fort, mais si vous serez capable de vous relever après avoir été jeté au sol. J’adore Rocky », a-t-il affirmé en se référant aux films de boxe de Sylvester Stallone.

Si ce n’est pour contacter de nouveaux clients, son intervention n’était pas intéressée : les 25 000 dollars qu’il aurait dû toucher pour son discours ont été reversés à une œuvre caritative pour aider les enfants de Harlem.

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