Selon l’hebdomadaire sud-coréen Sisa Journal, quelque 70 personnes appartenant au noyau du pouvoir auraient été victimes des purges mises en œuvre par Kim Jong-un depuis son arrivée au pouvoir fin décembre 2011 : “Kim Jong-un, qui a succédé à l’âge de 27 ans à son père à la suite de la mort soudaine de ce dernier, ferait régner la terreur sur la vieille garde du régime comme pour compenser son jeune âge et prévenir le mépris que cela peut susciter, voire toute tentative de renversement”.

La dernière exécution connue a été annoncée le 13 mai par les services de renseignement sud-coréens. Selon ces derniers, le ministre nord-coréen de la Défense et numéro 2 de l’Armée du peuple, Hyon Yong-chul, a probablement été exécuté en public le 30 avril. La nouvelle a été rapidement reprise par la presse internationale. 
 

Rappelant l’arrestation et l’exécution sommaire en décembre 2013 de Chang Song-taek, alors numéro 2 du régime et oncle de Kim Jong-un, le journal commente : “La volonté de stabiliser son pouvoir amène [ce dernier] à liquider des gens, même ses plus proches collaborateurs”.