Quand l'UMP fait la quête chez les expatriés

Les candidats de l'UMP se lancent dans une course aux dons. Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy à la manoeuvre.

Par et

S’abonner sans engagement

Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy dans une course aux dons discrète mais fructueuse.
Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy dans une course aux dons discrète mais fructueuse. © Crystal/News Pictures - flikr - Eric Dulière / Maxppp - Tweeter

Temps de lecture : 9 min

Mercredi 29 avril, New York, Upper East Side. Alain Juppé dîne dans la demeure de Robert Wilmers, philanthrope francophile, patron-fondateur de M-T Bank et propriétaire depuis quinze ans d'un vignoble dans le Bordelais. La réception ne consiste pas seulement à se délecter de grands vins et de mets raffinés. Dix invités d'honneur étaient conviés à s'alléger des 7 500 euros (15 000 euros pour les couples) requis pour avoir le privilège de trinquer avec le maire de Bordeaux. Levée de coudes pour levée de fonds.

A dix-huit mois de la primaire qui doit désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle de 2017, les prétendants au sacre se bousculent pour récolter des... sous. Notamment à l'étranger, où se sont expatriées de grosses fortunes françaises. "L'argent, c'est le nerf de la...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter politique

Tous les jeudis à 7h30

Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (5)

  • jackknight

    Je me souviens qu'avant la campagne pour les élections présidentielles de 2012, puis durant cette même campagne officielle, le futur "soi-disant-moi-je-président", ainsi que ses sbires gauchistes, venaient régulièrement à Londres, afin d'y rencontrer la communauté française, afin de lui demander de mettre la main au portefeuille !
    Pince-fesses auquel j'ai été conviés, ainsi que de nombreux autres, au cas où ?
    À l'époque déjà le candidat n'aimait pas les riches sauf pour l'aider à prendre le pouvoir !
    C'est étrange, cela ne semblait pas déranger, ni les gauchistes, ni les médias, et encore moins les journalistes, dont certains faisaient le déplacement.
    Reviendra-t-il pour la campagne de 2017 ?
    D'autant que la communauté française de Grande-Bretagne a augmenté de près d'un tiers. Ce qui fait de celles-ci la 6ème ville de France !
    Je crains qu'il y rencontre moins de succès cette fois !

  • poli-tics

    Ils vous plument et en plus ils font la quête.
    Et les retours d'ascenseur c'est quoi, des postes, des passe droits de toute sorte... !
    L'indécence des politiques n'a pas de limite !

  • Gremelli

    De politiques ne sait faire que cela ! Vivre au crochets des contribuables. Il serait temps que les français se réveillent et votent pour de nouvelles valeurs ayant travaillé dans de grandes entreprises françaises du CAC 40 par exemple afin de montrer leurs vraies possibilités de gérer un pays. Il est vrai que selon le général de Gaulle, comment gouverner un pays consommant plus de 360 sortes de fromages !