Municipales 2014 : ça chauffe au Front de gauche

 

Municipales 2014 : ça chauffe au Front de gauche

    a laissé des traces. Au point de ressurgir au niveau... européen. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a suspendu jusqu'à l'échéance électorale de mars prochain sa participation au Parti de la gauche européenne (PGE), pour protester contre la nomination à sa tête du communiste Pierre Laurent.

    En cause, l'union du PCF avec le PS pour les élections municipales dans plusieurs villes, dont Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Toulouse (Haute-Garonne), alors que le PG a toujours plaidé pour des listes autonomes.

    . Les militants communistes y ont confirmé

    , en se prononçant pour une alliance avec la socialiste Anne Hidalgo dès le premier tour.

    et les deux partis se disputent depuis l'utilisation du logo du Front de gauche.

    L'affaire avait été

    et se traduit aujourd'hui au niveau européen. «On ne souhaitait pas avoir à la présidence du PGE quelqu'un qui est engagé dans les campagnes municipales, à Paris notamment (...) derrière le PS», a expliqué à l'AFP le secrétaire national du PG François Delapierre, tandis que le PCF saluait,

    , la réélection de Pierre Laurent à la tête du PGE. En conséquence, le PG a suspendu sa participation au Parti de la gauche européenne. «On en rediscutera après les municipales, mais dans cette phase-là, il ne saurait être question d'être associés à une stratégie à géométrie variable.»

    Le secrétaire national du PCF est directement visé par François Delapierre. «L'image qui restera, c'est l'image de la municipale, mais aussi l'image de Pierre Laurent aux côtés d'Anne Hidalgo et de ses soutiens dans la liste à Paris», a-t-il poursuivi. «Donc, on ne veut pas participer à des initiatives du PGE, conclues par Pierre Laurent.»

    , le Parti de gauche martèle que «la clarté de notre campagne des européennes ne doit pas être mise en danger par la stratégie portée par Pierre Laurent de rejoindre la liste du PS aux municipales à Paris». «Rien ne doit venir brouiller le sens politique du vote pour nos listes», peut-on encore lire.

    par la décision des communistes parisiens. Cette affaire finira-t-elle par un divorce?

    que le PG n'avait plus «aucun interlocuteur» au PCF sur les élections européennes...