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Les Républicains

Rachida Dati: "Nicolas Sarkozy n’a pas changé"

Rachida Dati au Parlement européen le 19 mai dernier

Rachida Dati au Parlement européen le 19 mai dernier - AFP - FREDERICK FLORIN

Rachida Dati se rappelle au bon souvenir de Nicolas Sarkozy dans le Parisien et prévient: "je ne referai pas une campagne sur la burqa ou le halal".

Six questions, six tacles. Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris, qui n’apparaît pas dans le nouvel organigramme des Républicains présenté en début de semaine par Nicolas Sarkozy, se montre acerbe - euphémisme - dans une courte interview donnée au Parisien et cible directement l’ex-président de la République. Revue de détails de ces petites piques.

"Comme Alain Juppé" - Pour être sûre d’irriter Nicolas Sarkozy, Rachida Dati cite trois fois Alain Juppé dans interview pourtant très courte. L’eurodéputée estime d’abord que la primaire du parti "doit être la plus ouverte possible pour créer une réelle dynamique de victoire en 2017. Je rejoins en ce sens Alain Juppé". Puis, elle est encore "sur la même ligne qu’Alain Juppé, quand il dit qu’il faut arrêter de se focaliser sur le voile". Et Rachida Dati de prévenir: "je ne referai pas une campagne sur la burqa ou le halal".

"Moi, je", un petit niveau - Sur la forme, Nicolas Sarkozy agace tout autant Rachida Dati. Quand il rebaptise François Hollande, "moi je", l’eurodéputée "n’apprécie pas la formule". C’est simple, question niveau, "les Français méritent mieux".

NKM, casus belli - Nathalie Kosciusko-Morizet était annoncée partante de l’organigramme des Républicains. Finalement, elle reste numéro deux du parti. Rachida Dati, à couteaux tirés avec NKM, depuis les municipales à Paris, tacle: "il avait annoncé urbi et orbi ne pas vouloir la reconduire dans ses fonctions. Mais il l’a maintenue. Ce revirement ne m’a pas surpris. Il n’a pas changé".

Petit message direct - Au final, Rachida Dati assure que "tout reste à faire pour Nicolas Sarkozy. Il ne doit pas croire qu’on est dans la situation de 2014". Le soutiendra-t-elle? "Mon pays est plus important que mes affinités", assène-t-elle.

https://twitter.com/helenefavier Hélène Favier Rédactrice en chef BFMTV