Cette semaine, la Fondation Louis Vuitton dévoile son troisième accrochage. Au programme, pop art et musique, Warhol, Mozart et Basquiat, de la vidéo et un casting puissamment international. Une expérience envoûtante et sensorielle à ne pas rater.
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Raison n°1 : pour un Pop Art d’aujourd’hui. Rendre hommage aux icônes du pop art, Warhol en tête, aurait pu suffire. Etendre la notion de pop art à la création contemporaine, en convoquant le photographe Andreas Gursky et ses tirages de circuit de F1 XXL ou les « speech bubbles » de Philippe Parreno, c’est affirmer que le pop est toujours vivant. Y inviter des artistes moins connus du grand public, comme le Luxembourgeois Michel Majerus, c’est une occasion en plus de découvrir des œuvres et des sensibilités qui en disent long sur l’époque. Ci-dessus, le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton, un vaisseau de verre signé Franck Ghery au milieu du bois de Boulogne. Crédit photo : Iwan Baan.
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Raison n°2 : pour le chaud-froid d’émotions Plongé(e) dans la pénombre d’un espace diffracté par des jeux de miroirs, laissez vous emporter par les cordes de la symphonie K.364 dans la sublime installation vidéo de Douglas Gordon, puis écoutez la suprenante Marche turque muette de Ziad Antar. Un chaud-froid émotionnel, à retrouver entre les métronomes hypnotiques de Marina Abramovic et les flingues percussionistes de Christian Marclay. Ci-dessus, Andy Warhol : Self-Portrait, 1963-1964 © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Adagp, Paris 2015. Photo courtesy Galerie Gagosian, Paris.
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Raison n°3 : pour la vidéo. C’est la première fois que la Fondation Louis Vuitton consacre autant d’espace à cet art. Noir et blanc quasi Haneke-ien signé Ulla van Brandenburg, patinage sur glace en mer baltique sous la caméra de Jaan Tomik, violonistes israéliens filmés au plus près par Douglas Gordon, scènes de films légendaires remontées en rafale par Christian Marclay, l’image se fait mouvante, tour à tour enveloppante ou syncopée, sans jamais manquer de vous ensorceler. Ci-dessus, un élément du tryptique de Gilbert & Goeroge : Class War, Militant, Gateway, 1986. Crédit photo Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Gilbert & George
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Raison n°4 : pour Munch, Picasso, Matisse et Kandisky. Parce que l’accrochage n°2 de l’exposition coup de poing, « Les Clés d’un Passion », se poursuit au rez-de-bassin. Sans doute la seule occasion, dans une vie, de voir réunis « Le Cri » de Munch et « La Femme aux Cheveux Jaunes » de Picasso, n°46 (noir, orcre, rouge sur rouge) de Rotkho et la Danse de Matisse, des Kandisky, des Mondrian, des Francis Bacon… A (re)voir impérativement avant la fin juillet. Ci-dessus, la réunion exceptionnelle de deux chefs d'oeuvre d'Henri Matisse (1869-1954), La Tristesse du roi (Le Roi triste, 1952) et La Danse (1909-1910). Crédits photo © Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, © The State Hermitage Museum, Saint Petersburg / Succession H. Matisse 2015 pour l'œuvre d'Henri Matisse. Photo Fondation Louis Vuitton / Martin Argyroglo
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Raison n°5 : pour en savoir davantage sur le monde de l’Art Si vous vous intéressez à l’histoire de l’art ou au rôle d’un musée, à ce qu’est une collection, publique ou privée, inscrivez vous au colloque organisé à la Fondation les 12 et 13 juin prochain et réunissant une pléïade d’intervenants aussi pointus qu’étoilés, directeurs d’institutions, conservateurs, journalistes et autres personnalités issues du monde de l’art. Informations et inscriptions sur www.fondationlouisvuitton.fr Ci-dessus, Jean-Michel Basquiat, Grillo, 1984. Crédit photo : Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © The estate of Jean-Michel Basquiat / Adagp, Paris 2015
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Ci-dessus, au mur, The Blue Cowboys (1999) de Richard Prince. Au plafond, vue partielle de l'installation de Philippe Parreno, Speech bubbles (black) datant de 2007. Crédit photo Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Philippe Parreno © Richard Prince
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Une image au noir et blanc soignée de Chorspiel (2010), une vidéo d'Ulla von Brandenburg accompagné d'une oeuvre musicale chorale, à découvrir dans l'espace Studio de la Fondation. Crédit photo © von Brandenburg Ulla ; courtesy de l’artiste et galerie Art Concept, Paris
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Ci-dessus, Marina Abramovic, Rejuvenator of The Astral Balance (2000), vue d'installation à la Fondation Louis Vuitton. Des chaises longues devant des métronomes, comme une invitation à se plonger dans le passage du temps. Crédit photo Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Adagp, Paris 2015