L'actualité va venir, comme à l'habitude, jouer les trouble-fête. La présidence allemande avait mis le climat, sur lequel l'Allemagne et la France aimeraient pouvoir envoyer un signal fort en direction de la conférence de Paris en décembre, à l'ordre du jour du sommet. Il en sera finalement autrement.

Ainsi le psychodrame grec va occuper les esprits et une bonne partie des discussions au sommet du G7 en Allemagne qui démarre ce dimanche, alors que les négociations entre Athènes et ses créanciers pour éviter au pays la faillite continuent de piétiner.

En quête d'une "solution pacifique" au conflit en Ukraine

Car la Grèce négocie depuis février avec la Commission européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE) pour obtenir plusieurs milliards d'euros d'aides, dont elle a un besoin pressant notamment pour honorer des remboursements de précédents prêts internationaux, alors que ses caisses sont vides.

De même, c'est la situation en Ukraine, où après une relative accalmie les combats ont repris ces derniers jours, qui devrait être longuement évoquée. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a fait escale à Kiev samedi, et s'est engagé, lors de sa présidence du G7 qui fera suite à celle de l'Allemagne, à faire "tout son possible pour trouver une solution pacifique" au conflit.

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Le G7, réuni pour la deuxième année consécutive sans le président russe Vladimir Poutine, exclu du groupe depuis l'invasion de la Crimée en mars 2014, devrait ainsi appeler fermement au respect des accords de Minsk, feuille de route vers la paix sur laquelle les parties s'étaient mises d'accord en février dernier, sous l'égide d'Angela Merkel et François Hollande.