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Macron prépare la deuxième lecture de sa loi à l'Assemblée

Emmanuel Macron a suivi le congrès du PS à distance. Le ministre de l'Economie, resté à Paris, préparait en effet la deuxième lecture à l'Assemblée nationale de son projet de loi éponyme.

Nicolas Prissette , Mis à jour le
Emmanuel Macron se prépare à revenir défendre "sa" loi à l'Assemblée nationale.
Emmanuel Macron se prépare à revenir défendre "sa" loi à l'Assemblée nationale. © Reuters

Il a suivi le discours de Manuel Valls à la télévision, depuis son bureau de Bercy. Emmanuel Macron ne s'est pas rendu au congrès. À distance, le ministre de l'Économie a trouvé les propos du chef du gouvernement "très en ligne" avec son action, "très en soutien". Mais il n'a jamais pensé mettre les pieds à Poitiers. Il n'a certes pas sa carte au PS. Et le patron du parti Jean-Christophe Cambadélis l'a symboliquement et opportunément mis à distance à la veille de ce rendez-vous. "Non", Macron n'est pas socialiste, a-t-il lancé à L'Obs . L'intéressé ne veut faire "aucun commentaire". En octobre, il expliquait au JDD que le socialisme "ne saurait être un prix remis par quelques-uns, c'est le peuple qui en décide, comme le disait François Mitterrand".

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Son projet de loi bientôt en deuxième lecture

Macron est à Paris et il travaille, a-t-il fait savoir durant le congrès. Il prépare le retour de son projet de loi à l'Assemblée, en deuxième lecture. Samedi matin, il a parlé de la réforme du permis de conduire avec le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve . Son agenda s'est rempli de coups de téléphone à des députés. Cette semaine, il assistera aux travaux de la commission spéciale qui se réunit de nouveau. Avant le retour dans l'Hémicycle, la semaine suivante. Le ministre de l'Économie espère aller jusqu'au vote. Ne pas avoir besoin de passer en force. "Jamais je n'ai mené les débats en première lecture avec l'idée d'avoir recours au 49-3. J'ai travaillé dans un esprit de dialogue et de construction. C'est parce que certains ne l'ont pas partagé que le Premier ministre a dû engager la responsabilité du gouvernement. J'aborde le débat à venir dans le même esprit de dialogue."

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À Poitiers, Manuel Valls n'a pas exclu que l'histoire se répète. Le bis repetita du 49-3? "Nous verrons bien quel est le moyen de faire passer vite ce texte", a -t-il répondu. Il a écarté toute modification sur l'ouverture des magasins le dimanche : "Je crois que les choses ont déjà été bien discutées en première lecture à l'Assemblée nationale, pas de raison de revenir là-dessus." Les sujets de polémique semblent intacts. Et le texte sera complété par une mesure d'encadrement des indemnités pour licenciement abusif qui hérisse FO et la CGT. Pour l'exécutif, comme pour Bruno Le Roux, le patron du groupe PS à l'Assemblée, l'opération déminage recommence. Même si, cette fois, la défaite des frondeurs au congrès de Poitiers semble rendre le parcours plus aisé.

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Source: JDD papier

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