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DDT : pesticide d’hier, cancer d’aujourd’hui

Selon une nouvelle étude, des femmes américaines ayant été exposées il y a cinquante ans à l’insecticide in utero, par le biais de leur mère, ont un risque quadruplé de développer un cancer du sein.

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Publié le 16 juin 2015 à 20h10, modifié le 17 juin 2015 à 11h12

Temps de Lecture 5 min.

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Traitement d'un champ de pommes de terre au DDT, en Allemagne de l'Est, en 1953.

En 1962, la biologiste américaine Rachel Carson alertait l’opinion, dans Printemps silencieux – livre demeuré célèbre pour avoir lancé le mouvement environnementaliste moderne –, sur les risques présentés par le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane). Quatre rapports d’expertise scientifique et une décennie plus tard, le célèbre insecticide était banni des pratiques agricoles aux Etats-Unis, avant d’être peu à peu interdit, partout dans le monde, dans ses usages de protection des cultures. Près d’un demi-siècle s’est écoulé depuis, et le DDT n’a pas fini de faire parler de lui.

Une étude publiée mercredi 17 juin dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM) suggère que les femmes qui atteignent la cinquantaine paient aujourd’hui le prix de son utilisation. Selon les résultats présentés par Barbara Cohn, directrice du Child Health and Development Studies (Public Health Institute à Berkeley, Californie), et ses coauteurs, les cinquantenaires américaines ayant été le plus exposées au DDT in utero, par le biais de leur mère, ont en effet un risque quadruplé de développer un cancer du sein, par rapport à celles qui ont été le moins exposées à ce perturbateur endocrinien.

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