Chômage : Hollande répond à l'Insee

Le président a affirmé jeudi soir qu'il tablait toujours sur une inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année et en 2014.

Source AFP

Le président François Hollande.
Le président François Hollande. © ALAIN JOCARD / AFP

Temps de lecture : 2 min

François Hollande a assuré jeudi soir qu'il tablait toujours sur une inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année et en 2014, faisant valoir que "tout est fait" pour y parvenir, en dépit de projections de l'Insee évoquant une "quasi-stabilité" du chômage l'an prochain. Même si l'Insee "parle d'une stabilité, je confirme que tout est fait pour que l'inversion de la courbe du chômage puisse être réalisée", a déclaré le président devant la presse lors d'un sommet européen. Il a évoqué les mesures prises en faveur de l'emploi des jeunes ou le crédit d'impôt compétitivité emploi, qui atteindra selon lui son "plein régime" en 2014.

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La note de l'Insee "confirme qu'il y aura une croissance faible en 2013, 0,2 %, ce qui était à peu près la cible que nous avions fixée à l'été", a rappelé M. Hollande, ajoutant : "Nous ne sommes pas dans une croissance forte, mais nous ne sommes plus en récession pour 2014." L'Institut national de la statistique et des études économiques évoque la possibilité d'arriver à 0,9 % de croissance pour 2014, l'hypothèse retenue par le gouvernement dans son budget, a-t-il noté. "Est-ce qu'avec 0,9 % de croissance, le chômage se réduit ? Non, puisque vous savez qu'en France, il y a une augmentation de la population active", a concédé François Hollande.

"Alors pourquoi je confirme l'inversion de la courbe de chômage ? Parce que nous avons mis en place une politique pour les jeunes avec les contrats de génération avec, surtout, les emplois d'avenir et, pas simplement pour les jeunes, les emplois aidés", a-t-il cependant enchaîné. Pour être "durable", cette "réduction du chômage", a-t-il encore souligné, exigera une "politique volontariste en 2014" en matière d'emploi, mais aussi une "politique structurelle pour alléger le coût du travail et améliorer la formation professionnelle". "La note de l'Insee, s'intitule Reprise poussive, donc il faut la pousser", a-t-il plaisanté, affirmant qu'il "ne désespère pas que la croissance soit plus forte en 2014 que ce qui est prévu".

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Commentaires (72)

  • Mirino

    Ainsi on peut pousser la fameuse reprise indéfiniment. Pourquoi aussi s'engager pour une baisse du chômage avant la fin de 2013, lorsqu'on aurait pu dire que "c'est mon intention de faire baisser le chômage avant la fin de 2014" ? D'ailleurs F. Hollande aurait été mieux avisé de pousser la date de la baisse du chômage et celle de la reprise jusqu'en 2018, car ou il aurait eu alors le temps de faire son modeste miracle, ou il aurait pu blâmer le nouveau Président élu pour n'avoir pas pu respecter son intention lorsqu'il perdra les prochaines élections présidentielles.

  • acojoc

    Qui poussait sa voiture de sport allemande sur l'autoroute. Les gendarmes, pensant qu'elle était en panne, et, séduits par le charme de la demoiselle, lui proposent de l'aider. C'est alors qu'elle répond "Mais, je ne suis pas en panne, c'est mon garagiste qui m'a dit qu'il me faudrait la pousser un peu sur l'autoroute".

    Sacré François... Le comique dans tous ses états.

  • justinien10

    Croissance aux USA : 4%. Donc fin du "quantitative easing" (création monétaire) aux USA en 2014. Donc, automatiquement, remontée des taux d'intérêts.
    En 2014, l'Etat français doit emprunter 200 milliards d'euros (10 % de son PIB), il devra les emprunter à 3% puis 4%... Ce qui entrainera une hausse du déficit budgétaire, puisque la charge de la dette publique (50 milliards) augmentera de 10, 20 milliards. Donc la France ne respectera pas ses engagements de réduction de son déficit promis à l'Union européenne...
    Entre-temps, la hausse inévitable des taux fera chuter le marché immobilier français et les -déjà faibles- investissements des entreprises, donc le chômage continuera d'augmenter, et le PS perdra toutes les prochaines élections...
    Et déjà, beaucoup d'économistes prévoient une récession en France en 2014...
    Sauf si le Pêre Noël nous apporte la croissance !