Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Les colons interpellés après l’incendie d’un sanctuaire chrétien en Israël relâchés

Deux pièce de ce haut lieu du christianisme catholique construit sur le site présumé où le Christ aurait procédé à la multiplication des pains ont été incendiées.

Le Monde avec AFP

Publié le 18 juin 2015 à 14h24, modifié le 18 juin 2015 à 14h24

Temps de Lecture 2 min.

Des activistes d'extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les territoires palestiniens, sous le nom de code « le prix à payer », à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.

Les seize jeunes colons israéliens arrêtés jeudi, après l’incendie du sanctuaire de Tabgha, ont été relâchés jeudi 18 juin. Haut lieu du catholicisme, construit à l’endroit où le Christ aurait procédé à la multiplication des pains, le site a été endommagé dans la nuit.

Un graffiti en hébreu biblique appelant à l’élimination des dieux païens d’Israël a été découvert sur un mur du complexe chrétien. La référence est tirée d’une prière juive prononcée trois fois par jour.

Deux pièces du site entourant l’église de la Multiplication ont également été endommagées. Des photos publiées par la police montrent un plafond, des sols et des portes abîmés. L’église elle-même ne semble pas avoir été touchée.

« Le prix à payer »

Selon la porte-parole de la police, les jeune interpellés venaient tous de colonies juives de Cisjordanie. Dix d’entre eux étaient originaires de Yitzhar, implantation connue comme étant un bastion d'extrémistes déjà impliqués dans des crimes haineux.

Depuis des années, des activistes d’extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les territoires palestiniens, sous le nom de code « le prix à payer », à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l’armée israélienne.

Selon le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, deux personnes qui se trouvaient dans le bâtiment au moment de l’incident ont été transférées à l’hôpital pour avoir inhalé de la fumée. « Il y a une forte possibilité qu’il ne s’agisse pas d’un accident », a-t-il précisé.

Un site déjà pris pour cible

Le site de Tabgha avait déjà été visé en avril 2014, peu avant la visite du pape en Terre sainte. Selon des responsables catholiques, de très jeunes juifs avaient endommagé des croix et s’en étaient pris à des religieux.

Le site de Tabgha avait déjà été visé en avril 2014, peu avant la visite du pape en Terre sainte, des croix avaient été endommagées et des religieux pris à partie.

Le père Matthias, de l’ordre des Bénédictins allemands, qui administre l’endroit, a indiqué que les dégâts de la nuit étaient limités à des pièces organisées autour d’un atrium, mais qu’elles avaient été « totalement détruites ». « L’église, Dieu merci, est en bon état. Nous sommes heureux que l’église n’ait rien eu », a-t-il précisé.

Le Monde Application
La Matinale du Monde
Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer
Télécharger l’application

« L’image internationale d’Israël va être atteinte, a mis en garde un conseiller de l’Eglise romaine catholique en Terre sainte. Entre le graffiti et l’incendie, si vous faites le rapprochement, vous pouvez déduire par vous-même qui a pu faire ça. »

Dans un communiqué, la ministre des affaires étrangères adjointe israélienne, Tzipi Hotovely, a « vivement condamné de tels actes ».

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.