PHOTOS. Les conquérantes de l'espace
Par Le Nouvel Obs
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Galerie Une grande exposition photographique signée Sipa, lancée ce 18 juin, rend hommage aux femmes travaillant dans le secteur spatial, ainsi qu'aux jeunes filles qui rêvent d'y consacrer leur vie. Aperçu.
Une grande exposition photographique signée Sipa, lancée ce 18 juin, rend hommage aux femmes travaillant dans le secteur spatial, ainsi qu'aux jeunes filles qui rêvent d'y consacrer leur vie. Aperçu. Ici, Abigail Harrison (à gauche), alias "Abby l'astronaute", 17 ans, et Kim Spummels, avant une simulation de mission sur la navette spatiale, au camp spatial d'Huntsville, aux Etats-Unis, en août 2014. Abby veut être la première astronaute à fouler le sol martien. Elle s'est créée une présence en ligne pour partager sa passion : près de 24.000 personnes la suivent sur Twitter. (AUDRA MELTON/SIPA)
A l'Observatoire de Paris, en octobre 2014 : Fatoumata Kebe prépare une thèse en astronomie. Elle travaille sur les débris spatiaux, vestiges d'activités humaines dans l'espace. Toutes les photos présentées dans l'exposition ont été prises par des femmes. Un véritable parti pris de la part de Sipa et de l'Agence spatiale européenne (ESA), engagée aux côtés de l'agence de photojournalisme dans ce projet. (LAURENCE GEAI/SIPA)
Au Centre d'entraînement des cosmonautes Youri Gagarine, à Moscou, Samantha Cristoforetti, astronaute de l'ESA, participe à une simulation de vol, en octobre 2014. Il y a quelques jours, l'Italienne est revenue sur Terre après 199 jours passés à bord de la Station spatiale internationale. Le record mondial de la plus longue mission pour une femme, et le plus long vol spatial pour un astronaute européen. (MAGDA RAKITA/SIPA)
Au C'Space, rendez-vous des étudiants avec l'espace, à Biscarrosse, dans les Landes, en août 2014 : Camille, 17 ans, étudiante à l'Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA) est fascinée par l'espace. "En fin de compte, nous sommes tous des poussières d'étoiles". (LAURENCE GEAI/SIPA)
Camille a construit une fusée expérimentale avec ses coéquipiers pour reproduire l'atterrissage sur Mars de Curiosity. Ici, le lancement de Jéricho, nom donné à cette fusée, à Biscarrosse. L'exposition "Space Girls Space Women" est à voir jusqu'au 1er novembre au Musée des arts et métiers, à Paris, ainsi que sur les grilles de l'Observatoire de Paris. (LAURENCE GEAI/SIPA)
Au siège de l'Organisation de la recherche spatiale indienne (ISRO), à Bangalore en novembre 2014 : N. Valarmathi est une scientifique indienne à l'origine du lancement de RISAT, le premier satellite d'observation radar développé en Inde. Elle occupe actuellement le poste de directrice de la division des systèmes numériques de l'ISRO. Issue d'une famille rurale, elle devait parcourir 10 kilomètres à pied chaque jour pour se rendre à l'école. (JYOTHY KARAT/SIPA)
Au C'Space, à Biscarrosse, en août 2014 : Marie-Bertille, 16 ans, prépare le lancement de sa propre fusée. Les femmes demeurent sous-représentées dans les carrières scientifiques, avec une proportion de 17% en moyenne des ingénieurs en France. Cette exposition fera-t-elle naître des vocations ? (LAURENCE GEAI/SIPA)
A l'école Branksome Hall, à Toronto, en octobre 2014 : Zainab (à droite), 11 ans, a déjà un billet pour voyager dans l'espace avec Virgin Galactic. Son père a en effet déboursé 250.000 dollars pour lui réserver un vol sub-orbital à bord d'un vaisseau de la compagnie du milliardaire Richard Branson. (ANYA CHIBISOVA/SIPA)
Station Malindi de l'ESA, Kenya, août 2014 : Anita Vuya, récemment diplômée en physique de l'Université Pwani à Kilifi, compte poursuivre ses études dans le domaine spatial au niveau post-licence. (NICHOLE SOBECKI/SIPA)
Les recherches de premier cycle d'Anita étaient consacrées aux orages magnétiques et utilisaient les données recueillies au L. Broglio Space Centre, l'unique centre spatial d'Afrique de l'Est, établi à Malindi, au Kenya. (NICHOLE SOBECKI/SIPA)
Géraldine Magnan pose pour la photographe, au Centre spatial guyanais, à Kourou, en juillet 2014. Cette ingénieure travaille sur les circuits électriques de la partie haute de la fusée Ariane : ceux de la coiffe, les raccordements entre coiffe et structure porteuse, ainsi que l'électronique connectant le satellite au lanceur. (LAURENCE GEAI/SIPA)
Observatoire du Cerro Paranal, désert d'Atacama (nord du Chili), octobre 2014 : Catherine Vlahakis, astronome de l'ALMA – vaste réseau d'antennes sub-millimétriques de l'Atacama – pose devant l'ACA, un sous-ensemble de 16 antennes faisant partie de l'ALMA. (MARIANA ELIANO/SIPA)
Centre européen de technologie spatiale, Noordwijk (Pays-Bas), septembre 2014 : Marina Rantanen, jeune diplômée en formation à l'ESA, travaille sur l'Eurobot, un nouvel assistant robotisé conçu pour se déplacer sur la surface d'une planète et travailler de manière autonome ou avec les astronautes. (MAGDA RAKITA/SIPA)
Mihaela, 13 ans, harnachée au simulateur d'entraînement à la mobilité sur la Station spatiale, lors d'un stage international d'été d'une semaine au camp spatial d'Izmir, en Turquie, en août 2014. (HOLLY PICKETT/SIPA)
Kristiana, 11 ans, assise sur la chaise "à 5 degrés de liberté" qui recrée un environnement sans friction, au camp spatial d'Izmir, en août 2014. (HOLLY PICKETT/SIPA)
Daniela Drimaco, ingénieure des télécommunications, est directrice du développement commercial du département "système spatial" de Planetek. Elle travaille sur des données satellites GNSS pour améliorer les performances du voilier Luduan Reloaded lors de régates. Cliquez ici pour poursuivre sur le site consacré à l'exposition. (MARTINA CRISTOFANI/SIPA)