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Alors que le 75e anniversaire de l'appel du 18 juin a donné lieu à quelques cérémonies timides, un Américain a choisi de rendre hommage à un trio exemplaire. Charles Kaiser, journaliste au New York Times et auteur de plusieurs ouvrages, s'intéresse à la famille Boulloche. Plus exactement à trois jeunes gens, un frère et deux sœurs, qui refusent de capituler devant les nazis et font preuve, à l'âge où d'autres passent leur baccalauréat ou préparent les concours d'entrée dans les grandes écoles, d'un héroïsme qui s'ignore. André, Jacqueline et Christiane Boulloche ne se posent jamais de questions sur leur engagement précoce dans la Résistance et sur les conséquences qui peuvent en découler : la torture, la mort, les représailles exercées sur les proches.
Charles Kaiser raconte les aventures dans The Cost of Courage*, qui se lit comme un roman à suspense, même si l'on en connaît d'avance l'issue. C'est la première fois qu'un livre écrit par un Américain pour les Américains est ainsi consacré à la Résistance française.
Une source d'inspiration pour tous les technocrates
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André Boulloche, jeune polytechnicien du corps des ponts et chaussées, a 24 ans quand la guerre éclate. Dès la défaite, il refuse de capituler et fait la connaissance d'un autre haut fonctionnaire, l'inspecteur des finances André Postel-Vinay, qui l'introduit dans son réseau. « La décision que prennent ces deux jeunes technocrates de rejoindre la guerre secrète contre les Allemands dès la fin de 1940 est inhabituelle dans leur milieu, écrit Charles Kaiser. Il est difficile de trouver des profils moins préparés à l'action clandestine que de jeunes hauts fonctionnaires issus de la bourgeoisie. »
Boulloche, qui deviendra député socialiste et ministre dans le premier gouvernement de Michel Debré, part à Londres, en revient comme représentant militaire du général de Gaulle pour la région nord, est trahi, arrêté et déporté. Ses sœurs continuent le combat. Ils paieront tous les trois, indirectement, leurs choix admirables au prix fort. Chaque responsable politique, chaque haut fonctionnaire devraient lire cette biographie historique pour ne jamais oublier ce qu'est le courage, le vrai.
Certes certains sont passés au travers des mailles du filet mais beaucoup de policiers ont été relevés de leur fonction ...après 44.
La justice elle n'a pas épuré la magistrature et quand aux hauts fonctionnaires décorés de la francisque... Ce qui est intéressant dans les premiers résistants c'est que contrairement à ce que cet article laisse entendre, ils viennent d'a peu près tous les bords, cagoulards et cocos désobéissant au parti compris. Le meilleur déclencheur fut le discours du 17 juin de Pétain, comme disait Messmer.
Voila les véritables héros de la Résistance ! Pas comme les soit-disant résistants de la dernière heure, tondeurs de fem...mes qui criaient encore "vive Pétain" 3 mois avant la libération de Paris ! Sans oublier la police française qui a si bien aidé les allemands et qu'on a essayé de nous faire passer pour des héros lors des dernières commémorations de la Libération de Paris !