La blague de Hollande qui passe mal
Le gouvernement algérien a fait savoir samedi qu'il avait peu apprécié la boutade lundi de François Hollande sur la sécurité en Algérie. Alger parle d'un "incident regrettable". Dimanche dans un communiqué, François Hollande a fait part de ses "sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos".

Lundi soir, François Hollande s'exprime lors du 70e anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Sur le ton de la plaisanterie, François Hollande déclare que Manuel Valls, est rentré d'Algérie "sain et sauf". "C'est déjà beaucoup", ajoute-t-il. Le ministre de l'Intérieur venait d'accompagner le même jour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Alger pour le premier séminaire intergouvernemental franco-algérien.
Cinq jours après, à l'occasion d'une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a fait savoir qu'il appréciait peu l'humour du président. "Un incident regrettable", selon ses termes. "Il est clair qu'il s'agit d'une moins-value par rapport à l'esprit qui enveloppe nos relations et à la réalité de ce que les délégations françaises, et même autres, peuvent constater de la situation sécuritaire en Algérie", a-t-il déclaré à Alger aux côtés de son homologue chinois, Wang Yi. Une déclaration qui intervient après que plusieurs sites Internet de journaux algériens aient relayé la polémique.
"Une polémique sans fondement", selon l’Élysée
"Nous avions terminé l'année 2012 sur le succès éclatant de la visite d’État de François Hollande en Algérie. L'année 2013 n'est pas encore terminée, nous ne souhaitons pas la terminer sur une mauvaise note, et nous souhaitons donc que nous puissions trouver dans les jours qui nous séparent de la fin de l'année un moyen de tourner la page de cet incident regrettable", a-t-il également dit. La presse algérienne a vivement critiqué la déclaration de François Hollande.
Dimanche, l’Élysée s'est fendu d'un communiqué, évoquant une "polémique sans fondement". "Chacun connaît les sentiments d’amitié que François Hollande porte à l’Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la visite d’État qu'il a effectuée en décembre dernier et les discours qu'il a prononcés", poursuit le document. Le chef de l’État y exprime ensuite "ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos" et assure qu'il "en fera directement part au Président Bouteflika".
Source: leJDD.fr

Derrière Boualem Sansal, une vague de répression contre les artistes en Algérie
RÉPRESSION. Chanteurs, poètes, écrivains, dessinateurs… De nombreux artistes subissent le même sort que Boualem Sansal, emprisonné depuis novembre 2024 en Algérie. La censure du régime d’Abdelmadjid Tebboune ne faiblit pas, au contraire.

L’Algérie accusée d’avoir expulsé plus de 1 100 migrants dans le désert
Une vague d’expulsions sans précédent en Algérie. Plus de 1 100 personnes en situation irrégulière, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, auraient été abandonnées en plein désert à la frontière nigérienne. En avril, près de 4 000 migrants avaient ainsi été refoulés vers le poste-frontière d’Assamaka.

LR enregistre un regain spectaculaire d’adhésions ; Darmanin en croisade contre les narcos... Les coulisses du JDNews
Chaque semaine, la rédaction du JDNews vous partage ses indiscrets. Au menu : présidence des Républicains, la droite se réveille ; Bruno Retailleau, cible favorite d'Alger ; le CV de Cyril Linette, nouveau patron des JO d'hiver 2030..

L’Algérie adopte une loi sur la mobilisation générale
Le Conseil des ministres algérien a adopté un projet de loi autorisant la prise de mesures exceptionnelles par le chef de l’État, en cas de guerre ou de catastrophe naturelle.

ENQUÊTE – Paris, terrain de chasse des barbouzes algériens
EXCLUSIF. L’enlèvement et la séquestration de l’influenceur algérien Amir DZ n’a rien d’un fait divers. Une affaire d’espionnage au parfum sulfureux qui aboutit à un véritable fiasco algérien.