PSG : ce que Zlatan Ibrahimovic a demandé à Nasser al-Khelaifi
« Taking care business. Me and the master brain, Mr Mino Raiola » â?? « On gère notre business. Moi et le cerveau, M. Mino Raiola » â?? : dans l'avion qui le ramenait de Doha le 16 juin dernier en compagnie de sa famille et de son agent, Mino Raiola, Zlatan Ibrahimovic a posté sur son compte Instagram une photo de lui et de son conseiller en plein travail, agrémentée de ce commentaire.
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En se déplaçant en personne au Qatar pour rencontrer Nasser Al-Khelaïfi, la star parisienne de 33 ans avait bien évidemment une idée précise derrière la tête. Il s'agissait d'essayer d'obtenir une petite rallonge financière pour sa dernière année de contrat. Celui-ci stipule actuellement que sa rémunération chute de plus de 20 % par rapport à celle de 2014-2015, où il percevait 1,3 Mâ?¬ brut mensuels.
Il voulait prolonger son contrat
Afin d'endiguer cette baisse sensible, Ibra et son conseil ont demandé au président du PSG de requalifier certaines de ses primes d'objectif en salaire fixe. Une manière de retrouver des émoluments plus proches de ceux de cette saison et aussi de limiter un possible effet néfaste de ses performances sur son niveau de revenus. Ibra dispose par exemple d'une prime de 1,5 MEUR brut à condition qu'il réalise « le meilleur total buts plus passes décisives » de Ligue 1. Cela n'a pas été le cas lors du dernier exercice avec « seulement » 19 réalisations et 6 passes décisives. Cette prime serait concernée par la révision du contrat. Al-Khelaïfi a entendu la requête de son joueur phare. Même s'il ne lui donnera pas totalement satisfaction, il a prévu de faire un geste pour le contenter.
Par ailleurs, Ibra souhaitait obtenir une prolongation de contrat. Cette demande s'appuyait sur la proposition, plus ou moins réelle, de l'AC Milan (bail de deux années plus une autre en option). Le président du PSG n'a pas donné suite pour le moment. Il ne devrait pas non plus lui proposer de reconversion dans l'organigramme parisien à l'issue de sa carrière de joueur. Ces positions pourraient encore être revues si le Suédois venait à réussir une quatrième saison parisienne digne de ses deux premières. C'est une façon pour Nasser Al-Khelaïfi de se donner du temps et d'entretenir la motivation d'un joueur phare qui n'aura quasiment plus de primes d'objectif.
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