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La production mondiale d’opium au plus haut depuis les années 1930

Selon un rapport des Nations unies, la production d’opium a plus que doublé en deux ans pour atteindre plus de 7 000 tonnes en 2014.

Le Monde avec AFP

Publié le 26 juin 2015 à 12h37, modifié le 26 juin 2015 à 13h15

Temps de Lecture 1 min.

La culture mondiale d’opium est en plein essor, et atteint son plus haut niveau depuis les années 1930 : c’est le constat que dresse l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel publié vendredi 26 juin.

Ce phénomène, qui est le fruit d’une forte hausse des surfaces cultivées en Afghanistan, se traduit par une nette hausse de la consommation d’héroïne dans le monde, des Etats-Unis à la Chine, alors que cette drogue avait connu un fort recul il y a une vingtaine d’années, note l’agence.

« Aux Etats-Unis, le nombre de décès liés à l’héroïne augmente, et des indices suggèrent que l’héroïne est présente en plus grande quantité et à meilleur marché », relève Angela Me, coordinatrice du rapport. Dans ce pays, le nombre de morts d’overdose liées à l’héroïne a bondi de près de 40 % en deux ans pour atteindre 8 257 morts en 2014, du jamais vu ces dix dernières années.

La production d’opium a ainsi plus que doublé en deux ans pour atteindre 7 554 tonnes en 2014. Cette hausse est principalement imputable à l’Afghanistan, qui assure 85 % de la production mondiale, et où les cultures de pavot à opium ont encore progressé de 7 % l’an passé. Ces cultures s’étendent sur 224 000 hectares, alors que des pans de plus en plus importants du territoire échappent au contrôle du gouvernement central.

En 2014, les surfaces cultivées de pavot ont atteint 310 900 hectares dans le monde, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis la fin des années 1930.

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Plus de 32 millions de personnes concernées

Toutefois, la hausse mondiale du trafic de produits opiacés ne se traduit pas par une augmentation notable des volumes saisis, ce qui suggère que les trafiquants ont adapté leurs méthodes, s’inquiète l’ONUDC. L’agence observe ainsi que l’Afrique tend à devenir une nouvelle plaque tournante pour les opiacés, un phénomène déjà observé il y a une dizaine d’années pour la cocaïne.

Au total, quelque 32,4 millions de personnes dans le monde font un usage illégal de produits opiacés, selon les calculs des Nations unies.

Le Monde avec AFP

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