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Un lycée qui s’engage pour les sans-papiers : le reportage de Marie Desplechin

Au lycée parisien Hector-Guimard, l’équipe accueille « chaleureusement » 70 élèves sans papiers. Une nouvelle forme de contestation sociale que décrit l’écrivaine Marie Desplechin.

Par  (Ecrivaine)

Publié le 29 juin 2015 à 16h48, modifié le 06 juillet 2015 à 10h26

Temps de Lecture 13 min.

L’année qui s’achève aura été rude. Au lycée Hector-Guimard, dans le XIXe arrondissement de Paris, on a créé un collectif, menacé d’occuper un gymnase, été manifester devant l’Hôtel de Ville, tendu des banderoles. On a organisé des parrainages à la mairie d’arrondissement et des petits déjeuners au lycée, prolongé l’ouverture des salles d’études, posé des matelas au sol de l’internat, distribué des trousses de toilette. On a connu la bonne intelligence du rectorat, la mauvaise volonté de la préfecture et l’attentisme de la Ville. On a convoqué la presse, constitué des dossiers, mobilisé des avocats. Tout ce que, dans son livre La Démocratie protestataire (Presses de Sciences Po), le sociologue Lilian Mathieu appelle « un bricolage, avec ses petites inventivités », caractéristique du Réseau éducation sans frontières (RESF) et plus largement de nouvelles formes de contestation sociale, nées dans les quinze dernières années. Mouvements sans parti ni adhérents, agrégeant des sensibilités différentes autour d’une cause, ils semblent redessiner les modèles de l’engagement, à bonne distance du militantisme traditionnel de parti et de syndicat dont ils signeraient l’épuisement.

Hector-Guimard accueille 600 élèves. Spécialisé dans les métiers du bâtiment, c’est le plus grand lycée professionnel de Paris. C’est aussi l’établissement qui compte le plus grand nombre d’élèves sans papiers. Soixante-dix cette année, trente-cinq mineurs et trente-cinq majeurs ou soupçonnés de l’être.

La politique d’accueil de Guimard n’est pas nouvelle. Le lycée forme à des métiers qui ne séduisent pas follement les enfants des Parisiens, plombier, maçon, peintre. « Il nous reste pas mal de places vacantes, explique son proviseur, Benoît Boiteux. On a une grosse capacité d’accueil en CAP. » Ça, c’est pour l’offre. Pour la demande : « Les gamins qui nous arrivent viennent de pays ultrapauvres. S’ils ne savent pas très bien ce que fait un spécialiste en automation, ils ont une idée claire du travail de plombier ou de maçon. Ils demandent donc des formations dans le bâtiment. » Pour le proviseur, la nation n’a pas grand-chose à perdre à former des travailleurs qualifiés dans des secteurs où elle en manque et que gangrène l’exploitation du travail non déclaré. Et puis, ajoute-t-il, « ils ont entendu parler de nous : ici, on ne les rejette pas, on ne les considère pas comme des intrus. Quand ils arrivent au rectorat, ils demandent Guimard ». Qui les accueille « chaleureusement ». Et ce petit mot de « chaleur » dissone joyeusement dans le lexique ordinaire de l’invasion, du remplacement, des hordes, du camp, du mur.

Benoît Boiteux, qui dit n’avoir pas d’engagement politique (« Mon engagement à moi, c’est le lycée »), sait à quoi il s’expose. Depuis les années 1990, la politique d’accueil des gouvernements s’est rigidifiée. La vague des réfugiés de ces derniers mois n’a fait que durcir les positions. « On a vu un net tour de vis à partir de décembre », constate Gwenaelle Austin, militante de RESF, responsable du réseau à Guimard. « Tous les rouages se mettent en place pour exclure. » « Jusque-là, poursuit Benoît Boiteux, il nous arrivait de temps en temps d’avoir un gamin à la rue. Cette année, dès la rentrée, on en avait trente-cinq. » Difficile de ne pas voir la misère quand elle est dans la salle de classe. L’élève qui s’endort après avoir passé la nuit dans un square, celui qui s’évanouit faute d’avoir mangé. Le sac de sport fatigué qu’il traîne avec lui et où il a entassé tout ce qu’il possède. « C’est dur d’avoir un élève qui dort dehors », dit Gaëlle Dubois, conseillère principale d’éducation. Le plus souvent, honte ou crainte, il n’a informé personne de sa situation. Mais arrive forcément le jour où il ne peut plus se cacher. « Ce jour-là, on est mal. » Benoît Boiteux hausse les épaules : « Demander qu’un gamin à l’école soit hébergé et nourri, c’est quand même pas le drapeau rouge et la révolution ! Dire qu’on en est là dans la République des droits… »

Un « choc moral »

Avant même d’aborder des questions de principes, c’est d’émotion qu’il parle. D’un « choc moral », selon l’expression du sociologue américain James Jasper qu’analyse Lilian Mathieu, dans « Les ressorts sociaux de l’indignation militante » (Revue Sociologie, 2010). Ce qui pouvait n’être qu’une idée, voire un fantasme, devient un visage, et un visage souffrant, suscitant une « imposition soudaine de revendication, c’est-à-dire la rencontre impromptue avec un problème qu’il est impossible d’esquiver et qu’il faut résoudre dans l’urgence », écrit Mathieu. Le slogan de RESF, « Les chiffres ont un visage », résume cette reconnaissance et l’impératif de l’engagement qui l’accompagne. Reste que, écrit Lilian Mathieu, « tout n’est pas motif d’indignation pour tout le monde, et la même situation qui révoltera tel individu en laissera tel autre indifférent ». Les parcours de vie modèlent les sensibilités, prédisposent au sentiment d’indignation et à la capacité d’engagement, constituant autant de « dispositions », puis de « compétences ». Sur les dizaines d’enseignants que compte Hector-Guimard, Gaëlle Dubois estime qu’ils n’ont été que dix à faire vivre le collectif Actions Guimard, créé en décembre 2014 pour obtenir un logement aux lycéens privés de ressources et d’hébergement. Mais le proviseur juge que le silence ou la distance ne valent pas forcément opposition : « Je préfère ne pas faire de sondage, mais je me laisse imaginer qu’une énorme majorité est d’accord avec nous. »

Le système éducatif est le lieu privilégié de la « rencontre inattendue ». Les enseignants y sont confrontés au premier chef, pour une question de proximité mais aussi parce que ces jeunes gens précarisés sont aussi souvent de bons éléments. C’est dans un lycée professionnel d’Ile-de-France, déjà, que RESF est né, en 2004. Révoltés que les lycéens mineurs se retrouvent du jour au lendemain en situation irrégulière, des enseignants s’étaient mobilisés. « Ce sont des élèves qui bossent énormément, qui ne posent aucun problème dans la gestion de classe, qui se tiennent plutôt en retrait », remarque Christelle Sedat, professeure de français-histoire. « Très majoritairement des gamins modèles, qui se distinguent par leur assiduité et leur acharnement au travail », confirme Benoît Boiteux. Cette exemplarité trouve ses raisons dans leurs parcours d’exilés et dans la protection (relative mais réelle) que leur apporte le lycée tant qu’ils y sont scolarisés. Une bonne partie d’entre eux accumulent les diplômes. Quatre CAP pour Abdoulaye – « l’homme-orchestre du CAP, il sait tout faire », selon Gwenaelle Austin –, baladé depuis six ans de contestations de dossier en refus de titre de séjour.

Sans papiers, pas d’alternance, pas de travail

Une série CAP, BEP, bac pro en économie de la construction pour Weyssel Yigit, qui a fui la Turquie et a appris le français en classe d’accueil, à 16 ans (régularisé, il travaille aujourd’hui.) Quand on a le lycée pour seul lieu de vie et de socialisation, l’implication dans la vie scolaire et citoyenne peut aller de soi. Mahamadou Tounkoura est vice-président du conseil de vie lycéenne, membre du Conseil académique de la vie lycéenne, membre du conseil d’administration et du conseil de discipline de Guimard, créateur et président de la Maison des lycéens, bénévole au Secours populaire, membre d’une troupe théâtrale, distingué par le recteur pour un prix de l’engagement, et on en oublie probablement.

Titulaire d’un CAP et d’un BEP, engagé pour l’année prochaine par un grand groupe français pour préparer un bac en alternance (et par la suite un BTS), il fait depuis ce printemps l’objet d’une procédure en appel de la préfecture. Celle-ci conteste la décision judiciaire qui avait accordé l’obtention d’un titre de séjour et, partant, l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il va falloir retrouver un avocat, reprendre le parcours insensé commencé en 2012… Sans papiers, pas d’alternance, pas de travail. « L’Etat forme des professionnels auxquels il interdit de travailler », constate Benoît Boiteux. « C’est pour bloquer la vie des gens », commente Mahamadou Tounkoura. Comme Weyssel, Mahamadou Tounkoura a rejoint RESF, dont il est devenu un militant charismatique. Il possède au centuple ces « dispositions » analysées par Lilian Mathieu qui s’enracinent dans le vécu et font les engagements.

L’hébergement est la question la plus urgente

Loin d’être une prise de position à distance, le caprice d’une tribu de droits-de-l’hommiste à l’abri des réalités, l’entrée dans RESF conduit nombre de citoyens remarquablement ordinaires, profs et voisins, à pallier l’urgence des situations. Face aux atermoiements des structures (l’Hôtel de Ville de Paris, qui met des mois à produire un plan quand les jeunes sont sans abri en hiver), les individus apportent des réponses partielles, temporaires mais immédiates. Une bibliothécaire du lycée loge Weyssel pendant six mois l’année de son BEP. Puis c’est un enseignant qui l’héberge l’année du bac. Pour les week-ends et les vacances, un voisin propose la chambre qu’un enfant vient de quitter, un autre la chambre de bonne qu’il vient de vider de ses cartons… Assistante d’éducation, surveillante d’internat à Guimard, Agathe Lecœur n’est pas beaucoup plus vieille que ces lycéens qu’elle connaît mieux que personne. La petite maison qu’elle loue à Montreuil (Seine-Saint-Denis) au fond d’une cour, et dont Weyssel Yigit est aujourd’hui le colocataire, accueille tel pour quelques mois, tel autre pour les week-ends. Et sa famille bretonne reçoit l’été tel autre enfin dont les talents de pêcheur convertissent la population locale aux charmes de l’altérité. L’hébergement est la question la plus urgente et la plus complexe à régler, dans une ville où les logements ne sont pas immenses. Mais pour qui veut donner un coup de main, il a cent autres possibilités. Des voisins (toujours eux) installent un vestiaire dans un local du lycée. Un homme dont on finit par apprendre qu’il est allemand, universitaire et à la retraite, passe tous les mois déposer 100 euros solidaires. L’enseignant, écrivain et mécène Odon Vallet, de passage au lycée, offre une bourse de 800 euros.

Encore faut-il y ajouter les journées passées par Gwenaelle Austin pour assurer les permanences bimensuelles au lycée, faire le lien avec les acteurs entraînés à la défense des droits, du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) à la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), mettre à jour ce tableau Excel où figurent plus de 80 noms de lycéens, répondre à leurs appels, gérer des montagnes de dossiers administratifs. Et organiser, l’été, de grands pique-niques collectifs qui permettent de garder le contact, mais aussi, très concrètement, donnent à manger. Répondre au SOS permanent relève d’un « bricolage » généreux et épuisant. De cet enseignant qui a tant soutenu ses élèves, qui a si souvent ouvert sa porte, on dit qu’il s’est mis en retrait. Exténué, découragé peut-être. Quant à Gwenaelle Austin, elle soupire : « C’est trop chronophage. Je ne pourrai pas continuer longtemps au même rythme. J’essaie désespérément de trouver la relève. » Elle fonde ses espoirs sur une jeune femme qui aurait du temps, à ce qu’on lui a dit, qui ne vit pas loin de Guimard…

Plus de dix ans ont passé depuis la naissance de RESF. On pourrait se dire que rien n’a bougé. Tout est sans cesse à recommencer, dans des conditions toujours plus hostiles, quand les vagues d’immigration cognent aux côtes de l’Europe et que la figure de l’étranger est instituée en péril, puis en fonds de commerce électoral. Comment se satisfaire d’aider celui-ci si on n’a rien résolu pour tous ceux-là ? Plus fréquent qu’on ne l’imagine, ce qui guette le militant (statistiquement plus souvent une militante) est le burn-out.

C’est à se demander si le talon d’Achille de RESF ne résiderait pas dans ses qualités, la souplesse, la réactivité et même le primat du « choc moral ». En fondant sa stratégie sur des mobilisations locales en bonne partie fondées sur l’émotion, le mouvement se serait-il privé d’une dimension politique ? Loin de là, plaident les sociologues Damien de Blic et Claudette Lafaye, dans la revue Projet (« Singulière mobilisation, le Réseau éducation sans frontières », 2011). « Ce réseau, écrivent-ils notamment, est porteur de revendications d’une portée plus générale que les cas singuliers, puisque ceux qui y participent s’accordent sur la revendication d’une régularisation sur la base de la scolarisation. Le réseau peut être vu comme une forme de généralisation. »

Qui fabrique le problème ? Les lycéens, ou les pouvoirs publics ?

Lilian Mathieu relève que RESF, tout « nouveau » mouvement social qu’il apparaisse, a hérité ses modalités d’action de luttes antérieures, mouvement féministe des années 1970, Droit au logement ou Act Up, par exemple. On retrouve dans ses rangs des militants qui ont connu d’autres formes d’engagement et dont le projet n’est certainement ni caritatif ni « humanitaire ». Des gens pour qui le problème n’est pas celui que posent dix lycéens laissés à la rue dans l’une des capitales les plus riches du monde, ni trente-cinq qui seraient majeurs sur la foi de soupçons. Si problème il y a, ils le voient plutôt du côté de ceux qui leur refusent toute possibilité de se fondre dans le tissu national. Autrement dit, qui fabrique le problème ? Les lycéens, ou les pouvoirs publics ?

C’est une question similaire que pose Eric Fassin dans le livre collectif intitulé Roms & riverains. Une politique municipale de la race (La Fabrique, 2014). Il y démontre, enquêtes à l’appui, comment l’impossibilité de vivre décemment qui leur est imposée permet de constituer les Roms en « question », que seule une politique de répression et d’exclusion permet ensuite de « résoudre ». Quand on lui demande de comparer le sort qui leur est fait à celui des lycéens sans papiers, il dit : « On produit systématiquement ce qu’ensuite on déplore. » La fabrication de l’autre comme problème se fonde sur un discours qui précède et justifie son exclusion. Dans cette rhétorique revient l’« exaspération des riverains », ces « vraies gens » du terrain que tout oppose aux « bobos », dont la bonne conscience reposerait sur l’éloignement et l’ignorance. Or, ce que montre le livre, c’est une solidarité de proximité.

Plus on est proche, plus on est solidaire

En réalité, la règle qui prévaut est que plus on est proche, plus on est solidaire. Défendre et faire reconnaître les lycéens sans papiers, comme les Roms, renverse les discours qui légitiment les politiques xénophobes. Fassin insiste : « Changer les termes est un travail politique ». Le « sans-papiers » devient « lycéen sans papiers » (comme l’« immigré » se transforme en « travailleur immigré »). Le « voisin solidaire » remplace le « riverain excédé ». Et soudain, d’autres modèles sont possibles. « Le récit proposé est un enjeu politique fondamental, dit-il. Parce que la politique consiste à produire le monde en en donnant une représentation. » C’est ce qu’on fait cette année, à leur échelle, les combats nécessaires et les victoires incertaines de Guimard.

Le collectif Actions Guimard a réussi cet hiver à faire pression sur la préfecture et la Ville, et huit des dix lycéens qui étaient à la rue ont été mis à l’abri (c’est pour les deux autres qu’on a posé des matelas par terre à l’internat). Les mobilisations ont réussi à sortir les lycéens arrêtés du centre de rétention. La constance et la réactivité du réseau, associées au maillage de sympathies de voisinage, ont tenu bon contre la mauvaise volonté (la prétendue « impuissance ») de l’administration et des structures de gouvernement. Mais les victoires sont modestes, fragiles et menacées. « Mon souci, s’inquiète Gaëlle Dubois, c’est la rentrée prochaine. » Les mutations et les départs en retraite vont réduire le nombre des enseignants impliqués. Benoît Boiteux, dont le pragmatisme, l’entregent et l’assurance paternelle ont beaucoup fait pour protéger ses équipes, est à un an de la retraite.

« Du bidouillage professionnel »

Il y a plus grave. « On assiste à la remise en cause de la scolarisation des jeunes mineurs isolés, au profit de formations courtes, bas de gamme et très chères », prévient Alex Adamopoulos, professeur d’anglais, figure du mouvement. « Du bidouillage professionnel », insiste Gwenaelle Austin. Confirmée par Benoît Boiteux, la tendance est amorcée depuis quelques années déjà. Les structures d’« accueil » tentent de dissuader les arrivants de s’adresser au rectorat pour demander une affectation et les dirigent vers des formations spécialisées, confiées à des acteurs privés, bâties à la hâte, sans valeur pour les demandes de régularisation. Fin de l’enseignement partagé, du voisinage, du choc moral, de l’engagement. Fin des lycéens, fin du problème. Ingénieux mais pas définitif. Le réseau a été constitué pour épouser le terrain et répondre à l’urgence là où elle se présente. Il faudra compter sur son principe de solidarité et sa capacité à étendre son action. Sa dimension politique en quelque sorte.

À LIRE

« La Démocratie protestataire », de Lilian Mathieu (Presses de Sciences Po, 2011).

« Roms & Riverains. Une politique municipale de la race », d’Eric Fassin, Carine Fouteau, Serge Guichard et Aurélie Windels (La Fabrique, 2014).

Changer le monde : c’est le thème de l’édition 2015 du Monde Festival qui a lieu les 25, 26 et 27 septembre à Paris avec Thomas Piketty, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron, Matthieu Ricard, Evgeny Morozov, Jordi Savall… Comment réguler Internet ? Va-t-on vers la fin de la croissance ? Quels contre-pouvoirs à la civilisation numérique ? La musique peut-elle changer le monde ? Retrouvez le programme sur Le Monde Festival.

Par Marie Desplechin (pour le supplément « Culture & idées »)

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