
La carrière parisienne de Salvatore Sirigu est sûrement sur le point de s’achever avec l’officialisation mercredi du transfert du gardien allemand Kevin Trapp. A 28 ans, l’international italien est à Paris depuis quatre ans, arrivé à l’été 2011 contre un chèque de presque 4 millions d’euros en provenance de Palerme. Il fut à l’époque l’une des premières recrues étrangères du PSG version qatarie, avec deux autres joueurs de Serie A : le Français Jérémy Ménez et le Malien Mohamed Sissoko.
Nanti d’un salaire confortable de 4,5 millions d’euros jusqu’en 2018 et malgré son amour de la vie parisienne, le longiligne gardien d’1 m 92 devrait se plier aux envies de son entraîneur et de ses dirigeants, qui auraient choisi son cadet Trapp pour le poste de numéro un. L’Allemand de 25 ans, jamais sélectionné au sein de la Mannschaft, a été recruté pour la somme de 8,5 millions d’euros à l’Eintracht Francfort.
Valence en pole
Très bon gardien, Sirigu s’est vu à plusieurs reprises reprocher un certain manque d’impact dans les grands matchs, notamment en Ligue des champions. Or, dominateur en France, où le PSG a réussi un quadruplé la saison dernière, le club de la capitale rêve plus que tout d’exploits européens. Selon l’analyse du staff parisien, Salvatore Sirigu ne serait pas le dernier rempart adéquat pour enfin franchir le cap des quarts de finale (trois éliminations consécutives à ce stade).
A un an de l’Euro 2016 en France, l’international italien Sirigu aurait tout intérêt à rebondir dans un club qui lui garantirait une place de titulaire. L’AS Rome a déjà fait part de son intérêt mais cela serait en Espagne, à Valence, que se situerait la piste la plus solide. Bon club de Liga, Valence dispute cet été les barrages de la Ligue des champions. Pas de quoi dépayser le Sarde qui pourrait alors peut-être s’offrir une revanche en cas de confrontation entre le PSG et Valence dans la prestigieuse compétition.
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