Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Soudan du Sud : l'ONU appelle aux dons pour les secours humanitaires d'urgence

Les agences humanitaires ont besoin de 166 millions de dollars pour assurer les secours d'urgence à la population du Soudan du Sud jusqu'en mars.

Le Monde avec AFP

Publié le 26 décembre 2013 à 01h31, modifié le 26 décembre 2013 à 07h53

Temps de Lecture 1 min.

Photographi du Programme alimentaire mondial le 23 décembre à Juba, au Soudan du Sud.

L'ONU a lancé un appel urgent aux dons mercredi 25 décembre pour le Soudan du Sud, où les agences humanitaires ont besoin de 166 millions de dollars pour secourir la population jusqu'en mars.

Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires, les priorités sont les besoins sanitaires et de santé, la distribution de nourriture ainsi que la gestion des centres pour les personnes déplacées par les combats et les violences interethniques de ces derniers jours. Il s'agit aussi d'aider 200 000 réfugiés venus du Soudan voisin et installés dans les Etats sud-soudanais d'Unité et du Nil supérieur.

« Au moins 90 000 personnes ont été déplacées depuis dix jours, dont 58 000 se sont réfugiées sur les bases de l'ONU » dans le pays, a précisé le coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud. Des centaines de milliers d'autres auraient également fui en brousse.

VIOLENCES ENTRE ETHNIES NUER ET DINKA

Suivez-nous sur WhatsApp
Restez informés
Recevez l’essentiel de l’actualité africaine sur WhatsApp avec la chaîne du « Monde Afrique »
Rejoindre

Le Soudan du Sud est en proie à d'intenses combats depuis le 15 décembre, le président Salva Kiir ayant accusé son ancien vice-président de tentative de coup d'Etat, tandis que ce dernier l'accuse de vouloir éliminer ses rivaux. Cette lutte pour le pouvoir a provoqué des violences entre leurs ethnies réciproques : les Nuer pour Machar et les Dinka pour Kiir.

Les combats touchent désormais la moitié des dix Etats du jeune pays, indépendant depuis 2011 : ceux de Jonglei, d'Unité, d'Equateur central, mais aussi du Nil supérieur ou encore d'Equateur oriental. Le contrôle des Etats pétroliers du nord du pays est un enjeu stratégique pour les deux parties, car les recettes du pétrole représentent 95 % de la fragile économie nationale.

Alors que les violences se sont propagées à l'ensemble du pays, les Nations unies ont donné leur feu vert au renforcement massif des effectifs des casques bleus pour tenter de mettre fin au conflit. Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé mardi l'envoi de près de 6 000 casques bleus de plus au Soudan du Sud, soit un quasi-doublement des effectifs de la Minuss, qui deviendra ainsi la troisième mission de maintien de la paix de l'ONU après celles en République démocratique du Congo et au Darfour.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.