Maréchal-Le Pen ne veut pas d'une «Riviera, de plus en plus Favela»

 

Maréchal-Le Pen ne veut pas d'une «Riviera, de plus en plus Favela»

    La benjamine des Le Pen mène une campagne musclée. Chef de file du Front national en Provence-Alpes-Côte-d'Azur pour les régionales de décembre 2015, Marion Maréchal-Le Pen continue de surfer sur le diptyque insécurité/immigration. Elle n'a ainsi pas manqué de réagir aux tensions qui se sont exprimés ce dimanche dans le quartier populaire de l'Ariane à Nice (Alpes-Maritimes), où un jeune homme avait été abattu par balle la veille.

    «Nice : de moins en moins Riviera, de plus en plus Favela ?» s'inquiète la députée frontiste du Vaucluse, photomontage à l'appui, sur son compte Twitter. Une pierre, dans le jardin de son principa rival, le maire Les Républicains de la cité niçoise, Christian Estrosi. Celui-ci a, pour sa part et par le même canal, demandé au gouvernement «des comptes sur les zones de sécurité prioritaire qui sont un échec».

    Ce n'est pas la première fois que Marion Maréchal-Le Pen ose cette comparaison. Elle l'avait déjà faite le 5 juillet dernier au Pontet (Vaucluse), en lançant sa campagne. Un meeting au cours duquel elle avait tenu d'autres propos choc et remarqués. «Nous ne voulons pas de la PACA

    black-blanc-beur

    , mais de la PACA

    bleu, blanc, rouge

    », avait-elle déclaré, lançant également : «La Provence est une terre d'identité et de résistance. Résistance des princes provençaux face à l'invasion sarrasine!»

    Il y a dix jours, sur BFM TV, la députée du Vaucluse n'a par ailleurs pas exclu d'investir Philippe Vardon sur la liste FN des Alpes-Maritimes, conduite par un ex-adjoint d'Estrosi. «Il représente un poids électoral certain. Il a beaucoup évolué, il est très apprécié par les Niçois», avait-elle déclaré à propos de cet ancien du Bloc identitaire, qui se décrit comme «100% Niçois et 100% anti-racailles».

    VIDEO. Marion Maréchal-Le Pen en meeting au Pontet

    par leparisienAFP