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Un millier de migrants pris en charge depuis juin en Ile-de-France

Après les évacuations de campements qui se sont succédé depuis le 2 juin, le préfet dit avoir rempli sa « mission de fraternité ».

Le Monde avec AFP

Publié le 24 juillet 2015 à 18h07, modifié le 24 juillet 2015 à 16h35

Temps de Lecture 2 min.

Des migrants dans le quartier de la Chapelle, dans le nord de Paris, le 13 juillet.

En ayant « tendu la main » à un millier de migrants depuis début juin, le préfet de Paris et d’Ile-de-France estime avoir rempli « la mission de fraternité confiée par le président de la République ». Quelques semaines après une série d’évacuations, parfois musclées, de centaines de personnes de différents campements de la capitale, Jean-François Carenco a détaillé, vendredi 24 juillet, le dispositif d’aide qui a été mis en place.

Au total, 1 020 migrants ont reçu des propositions d’hébergement d’urgence, soit une « mise à l’abri » d’un mois minimum en général, dans 21 centres de Paris et de la région. Le 21 juillet, 623 de ces migrants étaient hébergés dans le cadre du dispositif d’urgence. Près de 350 autres étaient accueillis en centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) ou étaient « sortis du dispositif » volontairement.

Ces migrants ont été pris en charge à la suite des évacuations des campements de La Chapelle (477 personnes le 2 juin), de la caserne de Château-Landon (114 le 11 juin), du jardin d’Eole (226 le 19 juin) et de l’esplanade de la halle Pajol (203 le 9 juillet), selon les chiffres préfectoraux.

Une opération qui coûte 10 millions d’euros

D’importants moyens financiers ont été déployés pour ce dispositif. Selon Mathias Vicherat, directeur de cabinet de la maire de Paris, la Ville a déployé « presque un million d’euros de dépenses exceptionnelles, liées à une situation exceptionnelle ». Jean-François Carenco estime de son côté que l’opération coûte à l’Etat 10 millions d’euros. Mais « on ne met pas en concurrence les publics, on arrivera à faire la campagne d’hiver » d’hébergement des sans-abri, a-t-il insisté.

Le préfet a reconnu que les autorités ont « peut-être patiné une ou deux fois » dans la gestion de cette crise. Il a notamment évoqué « l’erreur » d’avoir utilisé des hôtels pour héberger durant trois jours des migrants évacués de La Chapelle, plutôt que des centres d’hébergement de plus longue durée. « Maintenant, on est prêt », a-t-il affirmé.

Des migrants occupent actuellement des campements situés quai d’Austerlitz près de la Cité de la mode (13e arrondissement), square de Jessaint et près de la halle Pajol, dans le nord parisien. A Austerlitz, où quelque 300 personnes vivent dans des abris de fortune, une opération d’évacuation sera menée « le plus tôt possible au cours de l’été », a précisé le préfet.

« Il y a certains endroits à Paris, ce ne sont plus des réfugiés mais des bandits » qui tentent de « vendre les places que l’on met gratuitement à disposition ». Là, « on interviendra différemment », a-t-il aussi prévenu.

Le Monde avec AFP

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