La police chinoise va imposer aux grandes sociétés du Web, hébergeurs et éditeurs de sites, la présence de policiers au sein de leurs locaux pour mieux contrôler l’application de la loi, a annoncé l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Ces nouvelles unités seront notamment chargées de lutter contre la « diffusion de rumeurs », un délit qui constitue l’un des principaux outils juridiques de la censure chinoise.
Cette nouvelle politique constitue un revirement dans la pratique chinoise de la censure, jusqu’à présent confiée aux entreprises, chargées d’appliquer un cadre légal très strict. La liste des entreprises qui accueilleront ces unités de police n’a pas été communiquée par Pékin ; le Web chinois est largement dominé par trois entreprises, Tencent (réseaux sociaux), Baidu (moteur de recherche, messageries) et Alibaba (commerce en ligne).
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