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L’économie américaine continue de créer des emplois à un rythme soutenu

En juillet, 215.000 emplois ont été créés, selon le ministère du travail, qui a revu à la hausse les chiffres de mai et juin. Le taux de chômage est au plus bas depuis 7 ans.

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L’économie américaine a encore créé 215.000 emplois en juillet, ce qui a permis de maintenir le taux de chômage à son plus bas niveau depuis sept ans, à 5,3 %.

Par Elsa Conesa

Publié le 7 août 2015 à 17:02

Le chiffre est un peu moins bon que prévu mais il reste solide. L’économie américaine a encore créé 215.000 emplois en juillet, ce qui a permis de maintenir le taux de chômage à son plus bas niveau depuis sept ans, à 5,3 %. Les économistes pariaient sur un chiffre plus élevé, proche de 225.000, mais ces données restent dans la continuité des performances du mois de juin (+231.000), qui avaient largement dépassé les prévisions. Le ministère du Travail a en outre revu à la hausse les statistiques de mai et juin, avec 14.000 créations d’emploi supplémentaires par rapport aux premières estimations. Autant de données qui témoignent de la solidité de la confiance des entreprises, alors que la croissance a sensiblement rebondi au deuxième trimestre (à 2,3 %). Autre indicateur très attendu, les salaires ont continué à progressé d’un mois sur l’autre, mais très modestement (de 5 cents) pour avoisiner 25 dollars de l’heure.

Le secteur de la distribution en tête

C’est le secteur de la distribution qui a créé le plus d’emplois au cours de la période, avec 36.000 nouveaux postes. L’industrie automobile, dont les ventes ont atteint un plus haut depuis 8 ans le mois dernier, a créé 13.000 nouveaux emplois en un mois. Viennent ensuite le secteur de la santé, les services, et l’industrie financière. Le secteur minier a en revanche continué à détruire des emplois (-5000).

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Le débat sur les taux relancé

Ces bons chiffres et l’amélioration, mois après mois, du marché de l’emploi, ne devraient pas échapper à la Fed qui scrute actuellement tous les signaux en faveur d’un relèvement des taux à la rentrée. La banque centrale a indiqué la semaine dernière qu’elle attendait notamment « de nouvelles améliorations sur le marché de l’emploi » pour justifier une hausse des taux en septembre. En un an, le taux de chômage a reculé de près de 1 %, et l’économie compte 1,4 million de chômeurs de moins. « L’atonie du marché de l'emploi se dissipe peu à peu, et la hausse des salaires s’est confirmée en juillet, écrivent les économistes d’Oxford Securities. Nous pensons que cette tendance va se maintenir jusqu'à la fin de l’année, continuant à soutenir une demande intérieure déjà dynamique. L’inflation devant progressivement remonter, nous continuons à parier sur un relèvement des taux en septembre ».

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