Hollande promet de se battre "pour que le chômage recule encore"

Hollande promet de se battre "pour que le chômage recule encore"
François Hollande à Paris, le 3 décembre 2013. (LCHAM/SIPA)

"Il y a eu une baisse du chômage mais je ne m'en satisfais pas", assure le chef de l'Etat en marge de sa visite en Arabie saoudite.

Par AFP
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Le président de la République, François Hollande, a promis dimanche 29 décembre qu'il continuerait "cette bataille pour que le chômage recule et recule encore dans l'année 2014".

"Ce qui compte, c'est de continuer cette bataille pour que le chômage recule et recule encore dans l'année 2014", a indiqué le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Ryad, en Arabie Saoudite, où il est en visite officielle.

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"Il y a eu une baisse du chômage mais je ne m'en satisfais pas", a-t-il ajouté, évoquant des résultats fluctuants fin 2013, bien que meilleurs que ceux du début de l'année.

"La lutte contre le chômage est une bataille de tous les instants" qui "se mène, bien sûr, sur le front intérieur" mais aussi "à l'extérieur", a déclaré le président, qui s'est entouré de quatre ministres et d'une trentaine de dirigeants d'entreprises de toutes tailles en Arabie Saoudite, afin de "promouvoir l'excellence française".

"Il se trouve que la politique extérieure que je mène crée une confiance telle que nous pouvons avoir, dès lors que nos entreprises sont en capacité de répondre, des contrats": "Voilà la bataille que nous menons sur l'emploi", a-t-il assuré.

"L'inversion est à portée de main", assure Cambadélis

Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste, se veut lui aussi optimiste, affirmant dans une interview publiée dimanche dans "Le Parisien" qu'"il n'y a pas encore nettement d'inversion de la courbe [du chômage], mais c'est à portée de main".

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"Les chiffres ne sont pas décevants. Ils sont encourageants pour les jeunes et ils marquent une tendance à la décélération du chômage", ajoute le député de Paris.

J'ai toujours pensé que 2013 et 2014 seraient des années de transition dans le redressement productif, économique et moral. Ce sont les années les plus difficiles du quinquennat", affirme-t-il encore.

Par ailleurs, selon lui, Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, ferait un bon Premier ministre "mais il n'est pas le seul. Et celui qui est en place n'est pas mauvais", ajoute-t-il à propos de Jean-Marc Ayrault.

Jean-Christophe Cambadélis reconnaît qu'"on peut améliorer la communication du gouvernement" mais que "sur un plan strictement politique, le président [François Hollande] est loin d'être dans les cordes".

AFP
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