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Les châteaux cathares demandent leur classement par l'Unesco

EN IMAGES - Afin d'attirer les touristes, la région de l'Aude demande l'inscription de sept des «citadelles du vertige», bâties il y a mille ans, au patrimoine mondial.

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On les appelle les «citadelles du vertige» car elles sont édifiées sur des éperons rocheux hauts de plusieurs centaines de mètres. Mais jusqu'à présent, ces montagnes fortifiées ne sont pas connues à la hauteur des cimes de leurs tours.

C'est pourquoi la région de l'Aude demande l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco des châteaux dits cathares - une appellation abusive car ces forteresses, si elles sont situées dans le pays où le catharisme s'est développé au XIIe siècle, ont en réalité été bâties par le roi de France il y a environ mille ans.

La demande concerne sept châteaux sur les vingt et un que compte la région: Montségur en Ariège, Puilaurens, Quéribus, Peyrepertuse, Aguilar, Lastours et Termes dans l'Aude. Ils sont tous situés dans l'alignement de la chaîne pyrénéenne.

Le but d'un tel classement: attirer les touristes et doper l'économie de l'arrière-pays rural. Ils sont 400.000 touristes chaque année à gravir ces citadelles imprenables. Par comparaison, la cité voisine de Carcassonne en accueille 2,5 millions, son classement en 1997 ayant fait bondir de 30% le nombre de visiteurs. «L'Unesco, c'est le label d'excellence qui permet d'entrer dans la cour des grands. Cela pourrait générer 20 à 30% de visiteurs en plus», résume pour l'AFP Sébastien Pla, directeur de l'Agence de développement touristique de l'Aude. «Les sept châteaux sont situés dans des zones rurales en difficulté avec une densité de population d'environ 10 habitants au km2. Nous avons besoin du tourisme», poursuit-t-il.

Réponse dans cinq ans

La bataille s'annonce rude. Avec neuf sites classés, le Grand Sud est déjà amplement présent sur la liste plutôt restreinte du classement Unesco. D'autre part le processus d'inscription est long et compliqué. Le dossier de demande est arrivé en juin sur le bureau du Comité national des biens français, qui fera une recommandation au gouvernement pour une inscription ou non sur la «liste indicative nationale» française, actuellement forte de 35 projets. Puis Paris puisera dans cette liste pour proposer un maximum de deux noms par an à l'Unesco, qui décrète ou rejette le classement. Dans tous les cas, la demande ne devrait pas aboutir avant cinq ans.

Chateaux cathares

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7 commentaires
  • Photo73

    le

    J'irai pas, j'ai facilement le vertige.
    S'ils sont présents sur internet, par la région ou autre communauté de communes, ça permet déjà d'être visibles. rien de pire que d'apparaitre nulle part pour le tourisme.

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