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Enième tentative pour résoudre le conflit au Soudan du Sud

Les belligérants se rencontrent lundi en Ethiopie. Ils sont menacés de sanctions par la communauté internationale si un accord de paix n’est pas signé.

Par  (contributrice Le Monde Afrique, Addis Abeba)

Publié le 17 août 2015 à 14h31, modifié le 17 août 2015 à 13h20

Temps de Lecture 1 min.

Salva Kiir et Riek Machar, les deux protagonistes du conflit qui ravage le Soudan du Sud.

Contre toute attente, Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, est arrivé à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, au cours du week-end, pour rencontrer Riek Machar, le chef des rebelles. Son ministre de l’information avait pourtant déclaré la veille qu’il serait représenté par son vice-président.

Cette annonce avait été qualifiée d’« inacceptable » par Seyoum Mesfin, le médiateur de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), pour qui la présence des deux hommes était indispensable afin de mener à bien les pourparlers de paix qui ont lieu depuis douze jours dans la capitale éthiopienne.

Dernier jour pour obtenir un accord

Depuis janvier 2014, les médiateurs régionaux et les deux camps ont organisé huit rounds de négociations pour tenter de rétablir la paix dans le pays, où une guerre civile fait rage à cause de rivalités ethniques et politiques entre Salva Kiir et Riek Machar. Plusieurs cessez-le-feu ont été signés, mais tous ont échoué dans la foulée.

Salva Kiir et Riek Machar doivent régler les désaccords qui persistent sur le projet d’accord de paix proposé le 26 juillet par l’IGAD, parmi lesquels une démilitarisation de Juba, la capitale du Soudan du Sud, pendant la période de transition et un partage des pouvoirs entre le gouvernement et les rebelles. Un poste de premier vice-président serait créé et accordé à l’opposition. Riek Machar, vice-président limogé en juillet 2013 par Salva Kiir, pourrait occuper ce poste.

La communauté internationale a prévenu que des sanctions seront prises si aucun accord n’était trouvé lundi 17 août, notamment un embargo sur les armes. Dans les couloirs de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, où les chefs d’Etat et de gouvernement doivent se réunir, l’on considère qu’il y a de bonnes chances qu’un accord soit trouvé malgré les dissensions. « Apposer sa signature sur un document, c’est bien, mais la question est de savoir si les mesures seront mises en pratique », a soufflé un diplomate proche du dossier.

Regarder la carte interactive : Soudan du Sud, un jeune Etat ravagé par la guerre civile

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