Des photos inédites de Steve McQueen à voir pour la première fois à Paris

Des clichés jamais publiés de la star américaine, pris par son copain photographe Barry Feinstein, sont exposés actuellement à la Galerie de l'Instant. A découvrir dès à présent en images.

Par Sophie Berthier

Publié le 19 août 2015 à 08h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 05h48

Dans les années 60, le photographe américain Barry Feinstein était reconnu dans le monde de la musique, notamment pour ses clichés iconiques de Bob Dylan. Mais c'est une star de cinéma qui était son ami, son pote. Pourtant, jamais Barry Feinstein n'a professionnellement profité de son lien privilégié avec Steve McQueen. La meilleure preuve : des photos vieilles de plus d'un demi-siècle que personne n'avait encore vues en France jusqu'à cet été.

Bolides et Bullit

Comme l’acteur, Feinstein était passionné de bolides à deux ou quatre roues, aimait autant l'adrénaline des circuits que les chevauchées sauvages à travers le désert californien. Le duo a partagé de vrombissantes virées et l'un photographiait l'autre à volonté, les mains dans l'huile de moteur ou pendant ses moments de détente, comme une partie de Frisbee. Quand l'objectif saisit Steve McQueen de nuit, le visage baissé derrière le volant de sa voiture de rallye, on se surprend à imaginer :  " Et si en plus il avait levé les yeux… " Car, même en noir et blanc, les claires prunelles ainsi rétro-éclairées aurait eu de quoi aveugler de plaisir tout fan de Steve McQueen ! Cette photo, prise en 1960, est donc inédite en France, comme les nombreux autres clichés du photographe américain Barry Feinstein exposés à La Galerie de l’Instant.

Ces souvenirs d’une belle complicité, le photographe les avait gardés pour lui ; ainsi que d’autres photos prises cette fois sur le tournage de Bullit, le film culte de Peter Yates, en 1968, parce qu'il ne les jugeait pas dignes d'être publiées ou exposées. Une décision qui donne la mesure de son exigence artistique ! C'est après son décès, en octobre 2011, que son épouse a trouvé ce trésor et en a perçu la formidable intensité. Jusqu'à présent, une seule exposition, à Londres en 2013, avait dévoilé ce travail personnel de Feinstein ; mais c'est au tour de Paris de succomber à l'indestructible séduction du « King of the cool ».

Sur le même thème

Cher lecteur, chère lectrice, Nous travaillons sur une nouvelle interface de commentaires afin de vous offrir le plus grand confort pour dialoguer. Merci de votre patience.

Le magazine en format numérique

Lire le magazine

Les plus lus