
Des moustiques tigres, connus pour être vecteur des virus de la dengue et du chikungunya, ont été détectés au Parc floral de Paris et dans des jardins ouvriers à Créteil, selon l’agence régionale de santé (ARS).
Il s’agit d’une « présence ponctuelle » de l’espèce Aedes albopictus, et des opérations de démoustication sont menées autour des sites concernés « afin d’empêcher son installation durable », précise l’ARS, qui assure qu’« aucun cas de chikungunya et de dengue autochtone n’a, à ce jour, été recensé en Ile-de-France ».
La Mairie de Paris a précisé qu’une intervention devait être menée dès mercredi soir après la fermeture du Parc floral, dans le 12e arrondissement, pour « procéder à l’éradication de cette espèce nuisible ». La présence du moustique tigre dans le parc a été signalée ces derniers jours par un promeneur, mais, selon la Mairie, « l’implantation dans le parc est récente et par conséquent très modérée : elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations. Aucun autre espace vert de la capitale n’est touché. »
Des cas de dengue et de chikungunya en France
Le moustique est déjà implanté dans vingt départements métropolitains, pour la plupart situés dans le sud de la France. Des cas autochtones – quand le virus est contracté par une personne en métropole sans qu’elle ait voyagé – de dengue et de chikungunya y ont été observés, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans l’agglomération de Montpellier. Le moustique tigre avait déjà été ponctuellement repéré en 2014 à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, mais les traitements avaient permis d’éviter son implantation, selon l’ARS.
La dengue et le chikungunya sont des maladies virales qui circulent traditionnellement en Amérique, en Asie et en Océanie. Pendant sa période d’activité (de mai à novembre), le moustique tigre peut transmettre les virus après avoir piqué une personne infectée.
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