Un plan de lutte contre Boko Haram
A N’Djamena, la capitale tchadienne, les chefs d'état-major du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad ont mis la dernière main à un plan de lutte contre Boko Haram.
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La Force d'intervention régionale constituée par ces cinq pays devrait désormais être en mesure de mieux coordonner ses efforts, qui étaient jusque-là dispersés.
Le Nigeria va mobiliser 3.750 hommes, le Tchad 3.000, le Cameroun 2.650, le Niger 1.000, et le Bénin 750.
Les états-majors de ces cinq pays ont discuté du financement de la force multinationale.
Ils ont identifié trois zones d’intervention autour du bassin du lac Tchad, qui seront dirigées par des commandants nommés par les cinq pays.
Deux centres de commandement situés près du bassin du lac Tchad et de la ville de Gambaru – ville nigériane, à la frontière avec le Cameoun - seront dirigés par des soldats nigérians.
Aucune date n’est avancée concernant le déploiement de la force sur le terrain.
Crédit photo, Boko Haram Video
Le montant du financement nécessaire n’est pas non plus arrêté.
Les moyens financiers utilisés jusqu’ici pour combattre le groupe islamiste proviennent des efforts personnels des Etats engagés dans la lutte, selon une source militaire.
Ces moyens sont insuffisants, a-t-elle signalé, suggérant la tenue d’une conférence régionale pour discuter du financement de la force multinationale.
Le nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari, a rendu visite à certains dirigeants des pays de la région.
Il a évoqué avec eux la lutte contre les djihadistes de Boko Haram, qui ont tué des milliers de personnes au Nigeria, de 2009 à maintenant, et ont perdu de nombreux combattants.
